Les Mavericks balayent Charlotte dans leur propre salon : 122 – 84, on attend toujours les Hornets sur le terrain
Le 03 janv. 2019 à 03:57 par Alexandre Taupin
Cette nuit, les Charlotte Hornets recevaient les Dallas Mavericks pour leur dernier match à la maison avant un road trip de six matchs. Il faut croire qu’ils avaient déjà fait les valises puisque les Mavs étaient seuls sur le parquet.
Une sensation de gêne profonde, c’est ce qui nous a accompagné durant toute la rencontre face à la prestation des locaux. Un jeu sans envie, sans imagination, aucun décalage, des tirs forcés et un body language qui ne ment pas : il n’y avait rien à sauver de ce match conclu par une défaite de 38 points… à la maison. On n’a pas vu MJ sur le bord du terrain mais on a une petite idée de ce qu’il a pensé de ce match. On vous dirait bien qu’il y a eu une réaction d’orgueil après la pause mais non, c’était encore pire. A l’entame de ce match, on pouvait légitimement croire qu’il y aurait des difficultés au rebond avec l’absence de Cody Zeller face à un client comme DeAndre Jordan mais on ne peut pas donner autant d’opportunités à l’adversaire, c’est une question d’amour propre. A dire vrai, on a su que le match était perdu dès qu’on a vu un bon J.J. Barea prendre un rebond offensif. Et on va le redire encore une fois pour que ça rentre, J.J. Barea a pris un putain de rebond OFFENSIF.
Maintenant qu’on a parlé du non-match des Hornets, on peut tout de même dire tout le bien que l’on pense de cette équipe de Dallas, qui a fait un match très complet ce soir. Le premier acte s’est résumé à un concours de shoot à longue distance entre les Doncic, Barnes, Barea et même… Dirk ! La légende allemande s’est levée six minutes cette nuit, le temps d’enfiler deux paniers longue distance grâce à un marquage suspect des Marvin Williams and co. Le joueur n’a désormais plus la possibilité d’aller affronter des adversaires dans la peinture et son rôle se résume surtout à coller à la ligne à trois-points pour sanctionner et le geste est toujours aussi pur. En trois-quart temps le match était plié, permettant aux petits jeunes d’aller se dégourdir les jambes et Rick Carlisle avait toutes les raisons d’être satisfait au coup de sifflet final : il aurait cherché un sparring partner avec un peu d’intensité qu’il n’aurait pas trouvé mieux.
Quatrième défaite en six matchs pour les Hornets qui continuent à reculer au classement. La sixième place est perdue ce soir et ceux derrière ne sont pas si loin pour piquer les deux derniers spots de Playoffs. Pour les Dallas Mavericks c’est une victoire référence à l’extérieur, eux qui ont toujours autant de mal hors de leurs bases : il faudra confirmer cette belle embellie à… Boston, dans deux jours.