James Harden ne s’arrête plus : 45 points sur la tête de Boston, la barbe est bouillantissime…!

Le 28 déc. 2018 à 04:59 par Bastien Fontanieu

James Harden
Source image : NBA League Pass

Match très attendu entre Rockets et Celtics, match une nouvelle fois dominé par un James Harden intenable. Le barbu de Houston en a planté 45, quelques heures après en avoir collé 41 sur le Thunder : température volcanique pour le gaucher.

S’agit-il d’un challenge personnel, entre Harden et les meilleures défenses de toute la Ligue ? Si c’est le cas, on est sur un grave cas de sado-masochisme à franc succès. Si ce n’est pas le cas, on peut dire que c’est l’enchaînement le plus insolent de ces dernières semaines en NBA. Jugez plutôt. Après avoir rossé Oklahoma City, actuellement 1ère défense de toute la Ligue au rating, ce sont les Celtics et leur 3ème rempart de tout le circuit qui espéraient ralentir l’animal. Hayward, Brown, Tatum, Smart, Kyrie, même Yabusele pendant qu’on y est, tout le monde a eu droit à son petit passage sur James, sans succès. Pourtant, c’est sous forme de montagnes russes que le All-Star a joué sa rencontre, explosant dès le premier quart-temps (17 points et 4 passes), avant de chuter sur les 20 minutes suivantes (0/10 au tir, 0/5 du parking), puis de remonter à la surface pour toucher le ciel. Au final ? 45 points et 6 passes, comme si de rien n’était, sur une jambe endolorie, devant un Chris Paul plus relax que jamais de côté. Le meneur devait être comme Austin Rivers, en manque de vocabulaire devant la performance de Harden. Comment un type aussi lent et qui impose autant son rythme peut vous regarder droit dans les yeux et planter sa quarantaine, sans forcer ? Brad Stevens a tout essayé, ses joueurs n’était peut-être pas au top de leur motivation mais les faits sont là. Lorsqu’il a fallu stopper James, Boston n’a pas réussi.

Et peu de monde y arrive, honnêtement, dans la Ligue en ce moment. Bien aidé par un Clint Capela impérial et les précieux apports des autres copains du squad (Danuel House Jr, Gerald Green, Eric Gordon, Nene, Rivers), Harden a prolongé la bonne forme des siens, les Rockets ayant totalement retourné le script lié à la blessure de Chris Paul. On voyait le vétéran quitter les siens juste avant Noël, nous laissant penser que ce serait la merde au Toyota Center, beh que nenni. San Antonio, Oklahoma City et Boston, pas des petites équipes de merde sans vouloir être méchant, tous passés à la moulinette par un Mike D’Antoni qui a les deux pieds enfoncés sur la pédale d’accélération barbue. Oui, Harden est au four et au moulin, sur un style de jeu qui dérange, avec sa brouette de lancers, ses tirs parfois forcés et une variété qui peut en frustrer certains. Mais jusqu’à preuve du contraire, Harden est un chef d’oeuvre en isolation, donc si cela reste le cas, difficile de ne pas comprendre en quoi Houston ne forcerait pas là-dessus. Pour tenir jusqu’au retour de Chris Paul, évidemment, car le gaucher sait mieux que quiconque à quel point ce style de jeu en iso ne marchera pas au printemps. Simplement, avec des Rockets qui ont besoin de retrouver le podium de la Conférence Ouest et avec des coéquipiers qui demandent un leader montrant la voie, James n’a pas 36 000 solutions. Il ne va pas modifier subitement son jeu, celui qui lui a permis de devenir le joueur qu’il est aujourd’hui. De l’isolation à outrance, des lancers, des step-back au bord du marcher, des double-pas et autres ? Oui, il y en aura, encore et toujours. Tant qu’on ne l’arrêtera pas, il continuera. Que cela plaise, ou non.

Et les Rockets seront les premiers à l’encourager en ce sens. Responsabilisé comme jamais à la tête de sa franchise, James Harden est actuellement sur un petit nuage, humiliant les défenses qui lui sont imposées pour repartir avec 40 pions et la victoire. Next ? Les Pelicans, ce dimanche. Bon courage, Jrue Holiday.


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