Miami a verrouillé les Bucks comme never : 94-87, la quatrième victoire de suite pour le Heat
Le 23 déc. 2018 à 05:13 par Bastien Fontanieu
La dernière belle victoire du Heat a eu lieu à Miami, cette nuit, face à des Bucks plutôt crevés en Floride. Pas d’excuses pour autant, Josh Richardson et ses potes ont profité de cette situation pour écarter Milwaukee à domicile.
Ce qui est bien, quand Erik Spoelstra est toujours et encore à la tête de cette équipe, c’est que tu n’es jamais à l’abris d’un soudain réveil, d’un sursaut d’orgueil, d’un peu de fierté qui vient remonter le bilan global de la team. Le début de saison était mitigé pour le Heat, et les blessures n’arrangeaient rien ces derniers temps. Il fallait donc continuer à bosser dur, en espérant que la mayonnaise prenne et que Miami retrouve de sa splendeur suite à une ou deux victoires référence. On peut dire que Pat Riley peut avoir le sourire à quelques heures de Noël, car le plus beau des cadeaux lui a été fait ce weekend : une quatrième victoire de suite, une face à un poids lourd de la NBA, une qui cimente encore plus la bonne passe récente de Whiteside et compagnie. Allez, la minute excuse des Bucks ? Le back-to-back avait l’air violent à digérer, après un match intense à Boston hier soir. En déplacement direct vers la Floride, Giannis et ses potes n’étaient clairement pas dans leur assiette, comme peut en attester ces 8 petits points marqués dans le premier quart, ou les 9 micro-points scorés par le Freak dans toute la rencontre. Bien évidemment, il s’agit de son plus petit total de la saison. Antetokounmpo peut donc à la fois remercier le calendrier, mais aussi les arceaux de l’American Airlines Arena et surtout la défense de Spoelstra, qui a réalisé un travail remarquable afin de rendre la nuit de Giannis la moins appréciable possible. Aussi tôt dit, aussi tôt fait, les Bucks ont rattrapé certes leur retard en première mi-temps mais il était déjà trop tard. Trop de chemin à parcourir pour tenir face à la vague du Heat.
Car elle viendra bien, dans le troisième quart, la vague du Heat. Un petit 35 à 20 qui mettra définitivement Milwaukee dans un état moral critique, avant d’achever la bête sur quelques derniers efforts défensifs. James Johnson et J-Rich qui patrouillent, Hassan Whiteside et Derrick Jones Jr pas très loin, Kelly Olynyk ou Dwyane Wade qui apportent leur scoring, c’était une victoire de Miami comme on aime voir les victoires à Miami : collectivement, en se retroussant les manches, et en faisant de la AAA une véritable salle de torture pour l’adversaire. Réalisons la prouesse du Heat, même dans le cadre du back to back mentionné plus haut. Erik Spoelstra a réussi à maintenir Giannis sous les 10 points, les Bucks à 9/43 à trois-points (0/12 dans le premier quart), donc la meilleure attaque de la NBA dans un coffre-fort. N’en déplaise à d’autres équipes comme les Warriors par exemple, il est simplement possible d’entendre que Milwaukee possède la meilleure attaque de toute la Ligue. La stopper est donc un sacré challenge, qui a été accepté et remporté par les potes de Bam Adebayo. Mieux ? Le Heat joue mieux, et le Heat encaisse moins ces derniers temps. Quatre dernières victoires avec 4 totaux de points encaissés sous la centaine, on appelle ça du sacré travail de bétonnage. Un matos qu’il faudra surveiller et maintenir lors des prochains jours, Rodney McGruder et sa clique ayant 7 ds 10 prochains matchs à gérer à domicile. Si ça cela ne ressemble pas à une fenêtre de tir pour remonter à l’Est, on ne sait plus quoi dire.
Le Heat défend sale, le Heat défend dur, le Heat ne laisse aucune chance et veut se refaire en étouffant ses adversaires. La technique est spéciale, mais imparable. On demande donc confirmation, période de fêtes ou pas.