Le Thunder explose les Bulls : + 25, de la baston, des sourires et des barbus, c’est déjà Noël en famille
Le 18 déc. 2018 à 06:09 par Clément Mathieu
Le Thunder a obtenu sa revanche, et de quelle manière. Il n’y a quasiment pas eu de match. Menés de vingt points pendant toute la rencontre, les Bulls de Jim Boylen ont même failli péter une durite, mais Steven Adams est pratique pour stopper une baston. Personne ne veut se battre avec un tronc d’arbre hein.
On attendait une belle branlée et on l’a eu. On prévient tout de suite les fans de Chicago, cette rencontre est interdite au moins de 18 ans. On hésite à la répertorier sur des sites coquins d’ailleurs. Les hommes de Billy Donovan sont quand même sympas, ils nous ont laissé cinq minutes de suspens avant de clore le deal. Pendant ce laps de temps, les Bulls ont vraiment bien défendu, mais ont vite arrêté parce qu’il faut bien tanker non ? Résultat ? Un garbage time de presque 40 min. Clairement, ce n’était pas le match le plus intense de tous les temps mais on n’a eu droit à quelque bonnes blagues. Premièrement, parlons sans plus attendre de la nouvelle coupe de Ryan Arcidiacono. Les cheveux gominés à la Pat Riley font bien contraste avec le crâne chauve de Jim Boylen. Peut être un appel à l’aide pour obtenir un vrai coach non ? Ah oui, pardon, on a oublié de vous le dire, on ne va pas beaucoup parler de basket dans ce papier. Il n’y en a pas eu beaucoup sur le parquet de toute façon. Des adultes qui jouent contre des benjamins, on appelle ça une anomalie, pas un match NBA.
Alors qu’on commençait à doucement fermer l’œil, Kris Dunn a eu la bonne idée de pousser Russell Westbrook. Ce dernier est resté étonnamment calme, ce qui n’est pas le cas de Jerami Grant qui a lui, sauté sur l’occasion pour cesser de s’ennuyer. Et c’est alors qu’arrive Robin Lopez, ce grand barbu, qui se jette sans plus attendre sur le joueur du Thunder. S’en suit une bonne bousculade dans les premiers rangs (ah ben tu payes ta place 300 balles, t’as intérêt à avoir le show complet) jusqu’à ce que ce gros chêne de Steven Adams débarque. A un moment, on a cru que les deux pivots allaient se mettre sur la gueule mais visiblement, Robin est plus intelligent qu’il n’y paraît et a vite reculé devant cette bûche. Le sosie d’Aquaman prouve une nouvelle fois qu’il est l’homme le plus important de ce collectif, car si ses stats ne sont pas aussi ronflantes que celles de ses deux camarades All-Stars, son influence reste énorme en attaque, en défense et dans n’importe quel début de bagarre. Cet épisode et cette rencontre se finiront donc avec des sourires de tous les côtés, preuve que l’amour existe même dans le milieu du hard.
En réalité, cette rencontre a surtout permis à Paul George et Russell Westbrook de soigner leurs stats avant deux jours de repos. On attendait un minimum de résistance mais on n’en a pas eu. Néanmoins, on s’est quand même bien marré et si les dirigeants de Chicago ont l’intention de garder Jim Boylen à la tête de l’équipe, ils devraient réussir à choper aisément un bon pick de draft. La victoire, c’est chauve qui peut chez les Bulls.