LeBron James et Lonzo Ball dans l’histoire : un triple-double chacun face aux Hornets, performance aussi folle que rare

Le 16 déc. 2018 à 06:45 par Giovanni Marriette

Au delà de la victoire facile à Charlotte, et les Lakers commencent mine de rien à les enchaîner, un fait majeur a éclairé cette nuit NBA. Un fait chiffré, comme la NBA aime tant nous en offrir. Deux triple-doubles dans le même match ? Dans la même équipe ? Un… sextuple double en fait, première en NBA depuis plus de dix ans et seulement huitième exploit du genre dans toute l’histoire de la Grande Ligue.

Lonzo Ball, LeBron James, LeBron James, Lonzo Ball. L’un est assurément l’un des tous meilleurs joueurs de l’histoire et certains avancent même qu’il en est le GOAT, l’autre n’en est qu’à sa deuxième saison chez les grands mais grandit plus vite que la majorité des copains de son âge. Le premier a migré cet été en Californie après avoir fait de l’Ohio un brasier, puis de la Floride the place to be, puis de nouveau de l’Ohio… son propre état, alors que le second commence doucement à s’éloigner de la malsaine emprise d’un papa un peu mégalo. Hier ? Numéro un et numéro deux se sont pris la main pour pousser l’une des portes les moins poussées de toute l’histoire de la NBA, celle derrière laquelle se trouvent les duos à avoir tapé le triple-double dans le même match. Sacrée performance, puisqu’ils n’étaient avant hier que sept couples à avoir réussi cet exploit :

Vince Carter (46 points, 16 rebonds et 10 passes) et Jason Kidd (10 points, 16 rebonds et 18 passes), en avril 2007 lors d’un Nets – Wizards.

Michael Jordan (41 points, 10 rebonds et 11 passes) et Scottie Pippen (15 points, 10 rebonds et 12 passes), en janvier 1989 lors d’un Clippers – Bulls.

Larry Bird (17 points, 13 rebonds et 12 passes) et Robert Parish (14 points, 10 rebonds et 10 passes), en mars 1987 lors d’un Celtics – Sixers.

Magic Johnson (26 points, 16 rebonds et 12 passes) et Kareem Abdul-Jabbar (19 points, 10 rebonds et 10 contres), en décembre 1982 lors d’un Lakers – Pistons

Lenny Wilkens (36 points, 14 rebonds et 14 passes) et Art Harris (14 points, 10 rebonds et 10 passes), en mars 1969 lors d’un Sonics – Rockets

Ray Scott (23 points, 20 rebonds et 11 assists) et Donnie Butcher (19 points, 15 rebonds et 15 assists), en mars 1964 lors d’un Pistons – Knicks

Oscar Robertson (28 points, 14 rebonds et 16 passes) et Bucky Buckhorn (19 points, 10 rebonds et 12 passes), en janvier 1962 lors d’un Royals – Warriors.

Du beau monde, deux ou trois stats à ressortir à midi lors du repas de famille histoire d’étaler votre culture de geek-basketteur, mais donc surtout l’occasion de rappeler que les deux Lakers rentrent dans une catégorie assez all-time. Hier soir ? 24 points, 12 rebonds et 11 passes pour un LeBron James qui n’aura même pas eu besoin de jouer le dernier quart, alors que Lonzo Ball terminait sa soirée avec 19 points, 10 rebonds et 10 passes, un peu moins clinquant mais tout le monde ne peut pas s’appeler LeBron James non plus. En face les Hornets n’auront jamais pu lutter et comptaient déjà trente pions de retard après trois quart-temps, et on en place une pour l’ami Kemba Walker, auteur de l’un des matchs les plus pétés de sa carrière d’un point de vue individuel.

Une grosse victoire à l’extérieur, un bilan qui commence à ressembler à quelque chose, et donc les livres d’histoire qui s’ouvrent à LeBron James et Lonzo Ball ? Ça va, on eut dire que la soirée des Lakers fut une réussite. Allez, Guinness, des records bien sûr.


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