LeBron James veut vraiment jouer contre son fils en NBA : on espère que celui-ci aura des cheveux
Le 28 nov. 2018 à 16:04 par Clément Mathieu
LeBron James a déjà tout accompli dans sa carrière. Un titre de plus avec les Lakers serait absolument historique, mais pour l’instant c’est loin d’être au programme. Pendant les quatre prochaines années, le King va abattre les records comme s’ils étaient canadiens. Mais il peut également accomplir quelque chose d’unique, comme un symbole de sa longévité. Jouer avec Bronnie, c’est possible et c’est visiblement prévu.
Décidément, s’il y a une chose sur laquelle LeBron a tout compris, c’est sur la manière de construire sa légende. Faire exprès d’être mené 3-1 en Finales NBA pour gagner par la suite c’était déjà pas mal. Mais alors là, s’il réussit ce coup c’est juste légendaire. Pour ceux qui ne seraient pas au courant, le King a signé pour quatre ans aux Lakers. Le chiffre est tout sauf anodin. Il ne suffira que d’une année de plus pour pousser jusqu’en 2023. Et à cette date, LeBron James Jr. (vraiment très original) sera inscrit à la Draft. En NBA de père en fils. C’est là qu’on se dit qu’avoir pour daron un des plus grands joueurs de tous les temps peut aider quand même. Pensez à votre premier coach, enlevez 20 kilos de bière, ajoutez 20 de muscles et du talent à plus quoi savoir en foutre et voilà !
Bronnie aura l’occasion de rejoindre la NBA dans cinq ans donc. Et au vu de la longévité du daron, il est fort probable que les deux s’affrontent sur les parquets de la plus belle ligue du monde. Ce serait une première dans l’histoire de la NBA. Niveau passage de témoin, ça met une petite pression quand même. Alors après, on espère que ce ne sera pas dans la même équipe, les voir s’affronter en bugne à bugne serait quand même épique. De toute façon, on voit mal LeBron tanker pour choper le first pick donc le problème est réglé. L’objectif était annoncé depuis un petit moment, mais le principal intéressé l’a confirmé hier au micro de Tim Ferriss pour The Athletic.
“J’aimerais vraiment être sur le parquet avec mon fils. Il est en 8th grade actuellement, ce qui veut dire que dans 5-6 ans, s’il continue comme ça, il sera en NBA. Ce serait un moment formidable pour toute ma famille. On verra. L’objectif numéro 1 est donc de prendre soin de mon corps et de mon esprit. Si l’esprit flanche, le corps suivra derrière. Donc si, grâce à ce que dieu et mes entraîneurs font, je suis capable de tenir jusque là, ce serait plutôt incroyable.”
Toute cette histoire n’aurait aucun sens si la progéniture de l’animal était banal mais la génétique fait bien les choses. Si vous voulez comparer votre niveau à celui d’un gamin de 13 piges, allez y. Checkez les différentes vidéos sur Internet mais ne venez pas vous plaindre si vous commencer à pleurer. Bronnie ne joue certes qu’à un faible niveau pour l’instant, mais on peut quand même remarquer quelque ressemblances frappantes avec le Papa. Outre la tête et la mâchoire qui sont disproportionnées, le talent est visiblement le plus gros point commun entre les deux. Le fils domine déjà la compétition avec une facilité déconcertante, et effectue ses premiers dunks depuis peu. Mais bon ne nous emballons pas trop, le temps n’a pas l’air d’avoir de prises sur LeBron c’est vrai, mais en 2022-23, le pépère aura 38 ans. Pour l’instant les blessures n’ont toujours pas atteint le golgoth mais attention à la chance. Il n’a fallu qu’une seule blessure à Kobe pour qu’il ne soit plus jamais le même. Et bon, quitte à affronter son fils, autant lui mettre une bonne raclée non ?
Prions pour que l’heure de la retraite sonne le plus tard possible pour LeBron James. S’il pouvait nous régaler encore cinq ans et finir sur une note comme celle ci. La place de GOAT ne sera peut-être pas acquise, mais de toute façon, celle dans les cœurs de tous les fans de NBA est déjà réservé depuis longtemps.
Source texte : The Athletic
