Preview Sixers – Jazz : Joel Embiid versus Rudy Gobert, la Tour Eiffel va-t-elle réussir à éblouir le Process?

Le 16 nov. 2018 à 16:58 par Clément Mathieu

Rudy Gobert
Source image : NBA League Pass

Gros duel en perspective ce soir à 1h du matin. Le Jazz s’en va défier les Sixers au Wells Fargo Center pour rebondir après la pire défaite de l’histoire de la franchise. Rien que ça.

Très gros affrontement en perspective. Les deux demi-finalistes de l’année dernière ont mal commencé leur saison, ou du moins… moins bien que ce que l’on prévoyait pour eux. Un bilan tout juste équilibré pour Utah, 7 victoires pour 7 défaites, et dans la marge une branlée aussi monumentale qu’historique contre Dallas. Prendre 50 points dans la tronche, ce n’est plus un échec, mais une performance en soi. L’équipe de Rudy Gobert n’y arrive pas en ce moment. Une attaque inefficace et une défense devenu lambda, 18ème de la ligue. Ce dernier point peut s’expliquer par les récents changements de règles en NBA. Leur défense habituellement très physique est limitée par les coups de sifflets du corps arbitral qui sanctionne désormais tous les contacts loin du ballon. mais ce n’est tout de même pas une raison pour laisser les mecs être aussi à l’aise sur un terrain de basket que des mormons dans un strip club à Vegas.  Les Sixers de leur côté n’ont pas réussi à fêter le premier match de Jimmy Castafiore Butler à Orlando. Perdre sur un game winner de Terrence Ross contre la bande à Mickey, c’est ce qui s’appelle chier dans la colle. Philly n’arrive pas à être régulier, la faute à des problèmes criants de spacing et de scoring. Les deux franchises sont donc dans le dur et jouent gros ce soir, elles ont impérativement besoin d’une victoire pour relancer la machine.

Il y a en tout cas des match-ups intéressantes à tous les postes sur cette rencontre. A l’intérieur, un duel entre deux des meilleurs pivots de la NBA, les géants Rudy Gobert et Joel Embiid. Le joueur camerounais est en train de poser les bases d’une saison de calibre MVP et il est tout à fait à même de rouler sur le pivot français, DPOY en titre ou pas DPOY en titre. 27 points, 13 rebonds, 4 passes et 2 blocks par match, du très très sale de chez très très sale. Rudy lui, affiche des stats régulières mais n’arrive pas à retrouver son influence défensive et avec lui c’est toute la franchise de l’Utah qui n’y arrive pas. On fait néanmoins confiance à notre tour de contrôle nationale pour se sublimer face au Process . Le manque de résultats est un couplet inhabituel pour ces Jazzmen, qui disposent malgré tout de très bons atouts pour faire face à l’ennemi du soir. Sur les ailes, un beau duel de casse couilles en perspective. La diva Buckets va se coltiner Joe Ingles et son physique de redneck toute la soirée, trashtalkings et coup de vices garantis, un must see. Et enfin, Donovan Mitchell va retrouver son meilleur pote Ben Simmons. En lutte l’année dernière pour le titre de rookie de l’année, les deux joueurs n’ont pas hésité à se clasher – gentiment – par réseaux interposés. mais l’arrière du Jazz n’arrive pour l’instant pas à confirmer sa superbe première saison. Les défenses l’attendent et l’effet de surprise ne fonctionne plus. L’année de la confirmation commence pour l’instant plutôt timidement pour ces deux équipes. Duel de semi-cancres au Wells Fargo Center, en attendant qu’on nous fasse fermer nos clapets bien sûr.

Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce match une rencontre explosive. Des duels de partout, des raquettes blindées et des grandes gueules à foison. Victoire impérative pour les deux équipes, alors sortez le popcorn !