Les représentants de Carmelo Anthony cherchent une franchise où il pourra jouer : un vrai mélodrame
Le 13 nov. 2018 à 01:49 par Bastien Fontanieu
L’info est tombée telle une bombe ce weekend, Carmelo Anthony ne devrait plus rejouer avec les Rockets. Et si on en croit l’activité actuelle de ses représentants, on peut déjà commencer à faire les valises du vétéran…
Assez incroyable, sur le papier, de voir une franchise mettre un terme à une relation avec un joueur recruté pendant l’été, au bout de 10 matchs seulement. Et pourtant, sans qu’on en sache davantage pour le moment, les Rockets serait déjà en train de tourner la page Anthony, indiquant que le joueur est actuellement malade alors qu’on connaît tous plus ou moins la version VOSTFR de ce propos. Malade ? Disons plutôt qu’il est tenu hors de l’équipe, car le divorce est proche, voilà tout. Quand t’as un gamin comme Gary Clarke qui te passe devant dans la rotation alors que t’as un CV de Hall of Famer, ça peut en effet donner la chiasse, mais n’allons pas jusque là. Melo à Houston, le décollage n’aura jamais lieu et la fin est imminente entre les deux camps. Ce qui était une rumeur de fin de semaine est aujourd’hui un deal bientôt acté, en attendant de voir quel jour et quelle heure pour voir le tout s’officialiser. Pourtant, de tentation, on a envie de donner du temps à tout le monde car on a vu bien des situations se retourner, mais plus les heures passent et plus les rapports se croisent dans la même direction, indiquant qu’il va falloir jeter déjà son beau maillot de Carmelo Anthony aux Rockets. La dernière update nous vient de l’immanquable Adrian Wojnarowski de chez ESPN, et autant dire qu’en coulisses ça se bouge pas mal comme il faut pour anticiper la suite sportive de l’ailier.
Sans véritable discussion maintenue autour d’un potentiel retour de Carmelo Anthony chez les Houston Rockets, les représentants du joueur ont passé leur lundi à cumuler des informations sur les différents managements de la NBA, concernant une piste d’atterrissage concevable pour le All-Star à 10 reprises.
C’est donc hors de l’équipe que Melo est maintenu, les Rockets répétant que leur ailier est malade. Le problème, c’est que les personnes vraiment malades aujourd’hui dans ce coin du Texas, c’est soit le proprio qui refuse de payer la luxury tax pour aller chercher les Warriors, soit le GM qui revient au bout de 10 matchs sur une de ses décisions estivales, soit le coach qui n’a pas mis de côté les engueulades des années new-yorkaises, soit le meneur qui a pris suffisamment de thunes pour empêcher n’importe quel recrutement à Houston jusqu’au prochain millénaire. Ceci ne veut pas dire que Carmelo Anthony est tout blanc, l’ailier a tendu le bâton plus d’une fois pour faire soupirer ses coéquipiers comme ses supérieurs hiérarchiques. Mais la façon dont les Rockets sont en train de gérer la fin du dossier Melo n’a rien de beau, et cela pourrait porter préjudice à la franchise dans sa façon d’aborder les agents libres. Une chose est sûre, si Houston aura du temps pour penser à tout ça, Anthony aura aussi du temps devant lui car il est difficile de savoir quelle équipe se jettera sur lui les yeux fermés. Peu cher, oui, Melo l’est. Mais peu efficace aussi, des deux côtés du terrain, ce qui mène en partie à ce divorce aussi soudain. Et c’est ce qui pourrait rendre l’avenir de l’ailier bien compliqué, sachant que de nombreuses équipes vont plisser des yeux et souffler du nez en entendant le nom du vétéran. Ok, il coûte que dalle, mais si ça n’a pas marché au Thunder et apparemment aux Rockets, quid de la suite ? Quelle équipe modifiera son effectif en plein mois de novembre ? On a vu les Lakers notamment signer Tyson Chandler en ayant laissé libre leur 15ème spot sur leur banc, mais ce qu’offre Melo sur un terrain ne va peut-être pas intéresser tant de monde que ça, vu ce qu’il encaisse au même moment…
Sixers ? Celtics ? Les Knicks pendant qu’on y est ? Les représentants de Melo vont devoir taffer comme des porcs, car on a du mal à voir Melo se faire draguer en étant autant exposé devant les médias, que ce soit injustement ou pas.
Source : ESPN