James Harden plante 40 points et les Rockets battent encore les Pacers (115-103) : la barbe a enfin repoussé !
Le 12 nov. 2018 à 07:21 par Theophile Vincent
Six jours après la victoire des Rockets à Indianapolis (98-94), c’était donc l’heure de la revanche à Houston pour des Pacers sortis d’une grosse victoire du côté de Miami. Face à des Texans en plein doute, il y avait une belle occasion de ramener une nouvelle victoire à l’extérieur mais manque de bol, il y a the Beard en face qui a décidé de se réveiller. Pile poil à temps.
On l’attendait la première grosse prestation du MVP 2018, et il aura fallu attendre douze matchs avant que James Harden ne se décide à cuisiner à nouveau. Le franchise player de Houston a enfin fini les soins de sa barbe et the Beard a fait son grand retour en écœurant les défenseurs des Pacers qui seront donc ses premières victimes de la saison 2018-19. Dans un gros duel avec Victor Oladipo, James Harden finit avec 40 points, 7 rebonds, 9 passes, à 45% au tir, avec pas moins de 8 paniers primés réussis. Et on ne parle pas de tirs grands ouverts mais d’un festival de shoots sur la truffe de ses défenseurs qui avaient bien compris que James était dans un grand soir. Rien n’y faisait, les Pacers avaient beau lui coller au cul toute la soirée, le numéro 13 était absolument en feu et s’est permis de prendre dix-huit tirs derrière l’arceau. Dos au mur, les Houston Rockets s’en sortent avec la manière grâce à leur patron qui a apparemment fini sa mise en jambe et bien récupéré de sa récente blessure, en plein milieu d’une rumeur d’un départ de Carmelo Anthony… coïncidence ? Même dans son canapé, Melo se donne pour le collectif, enfin un rôle qui lui va bien.
James Harden hits 8 3's en route to a season-high 40 PTS, 9 AST, 7 REB for the @HoustonRockets! #Rockets pic.twitter.com/KrA3WvMmTf
— NBA (@NBA) November 12, 2018
Vous le savez, les Rockets vivent un début de saison très compliqué et réfléchiraient actuellement à (déjà) couper Carmelo Anthony qui semblerait ne plus vouloir sortir du banc, à la grande surprise du monde NBA. Devant un public aux abonnés absents (ça va peut être changer maintenant), la bande de Mike D’Antoni devait se rassurer après deux défaites embarrassantes face à deux concurrents de l’Ouest que sont le Thunder et San Antonio. Avec de nombreuses absences dans ses rangs, le coach a dû faire avec les moyens du bord en inventant la rotation à huit joueurs et en donnant un gros temps de jeu à son Big 3 qui a presque tout fait pour offrir la victoire aux Texans en inscrivant en cumulé… 84 points. Grâce à un axe Harden-Capela retrouvé et à un Chris Paul qui a éteint le mode “maçon”, les Rockets construisent une victoire référence tant sur le plan défensif que offensif en retrouvant ce qui faisait d’eux une machine la saison passée : le tir du parking. Les Fusées ont dégoûté les hommes de Nate McMillan en plantant vingt tirs derrière l’arceau, pour quarante-sept tentés, et en alternant avec un petit massacre dans la raquette, le tout en ne prenant AUCUN tir à mi-distance ! Derrière l’arceau ou dans la peinture, le reste du parquet n’existe pas pour les Rockets qui ont retrouvé une discipline en défense et de l’adresse mais il y a encore du pain sur la planche pour effacer ce début de saison calamiteux, car ils ne shooteront pas aussi bien tous les soirs. Ce serait barbant sinon.
Les Pacers quittent Houston avec un sacré sentiment d’impuissance face aux prouesses de James Harden qui sort enfin la tête du seau. A confirmer dès mardi du côté de Denver qui ne se fera pas prier pour coiffer les espoirs des Rockets et de the Beard qui est en train de reprendre du poil de la bête. Avouez que quand il s’agit de trouver un jeu de mots, on n’a pas le poil dans la main.