Les Hornets font serrer Motor City : Tony Parker balance encore du lourd depuis le banc

Le 12 nov. 2018 à 01:05 par Alexandre Martin

Tony Parker Hornets
Source : beIN Sports

Les Pistons étaient sur deux victoires acquises contre le Magic puis les Hawks. Cette nuit, ils recevaient une escouade de basketteurs bien plus sérieuses que celles d’Orlando ou d’Atlanta car les Hornets ont un collectif qui leur permet d’être dans tous les matchs qu’ils jouent et d’en gagner la moitié, au moins. Symbole des ces Frelons et de l’équilibre du groupe, le duo de meneurs Kemba Walker – Tony Parker a encore fait des étincelles et… de grosses misères à des Pistons incapables de rivaliser dans le jeu.

Pourtant, tout au long de la première mi-temps, les deux équipes ont fait jeu égal avec un écart qui n’a jamais excédé 3 points dans un sens comme dans l’autre. 51-49 pour Charlotte à la pause mais c’est au retour des vestiaires que les Pistons n’ont pas compris ce qui leur arrivait. Cody Zeller marque de près sur une bonne passe de Nico Batum, Marvin Williams plante de loin après un bon décalage de Jeremy Lamb et Kemba Walker (24 points et 8 passes au final) marque sur un drive. Run de 7-0 pour les Hornets. +9 (58-49). Seulement 80 secondes ce sont écoulées dans ce troisième quart mais Dwane Casey demande immédiatement temps mort. L’éclat est réel et l’avance des Hornets va même monter jusqu’à 15 points (64-59 à 4’46 de la fin du quart puis 77-52 à 4’07”). Heureusement pour eux, les Pistons vont recoller (83-76 à la fin de ce troisième quart) sous l’impulsion d’un Andre Drummond encore une fois monstrueux sous les cercles avec son cinquième match à au moins 20 points et 20 rebonds (23 et 22). Reggie Bullock, très adroit derrière l’arc (6/9) va également contribuer au maintien des Pistons dans la rencontre avec 23 points au total.

Mais dès le début du dernier quart, la second unit des Hornets va faire comprendre à tout le monde qu’il n’y aucune autre issue qu’une victoire de Charlotte. Et cette brigade de remplaçants qui a fait si mal à Detroit était une nouvelle fois dirigée de main de maître par notre Tony Pi national, celui qui balance 24 points (12 dans chaque mi-temps), qui distribue les rôles, les systèmes et les passes, celui qui montre la voie aux Malik Monk, Miles Bridges, Michael Kidd-Gilchrist ou Willy Hernangomez. Bref, Parker a brillé et quand c’est le cas, les Hornets sont très compliqués à prendre. Très vite, il n’y a plus eu de match. Les Hornets ont démarré cette dernière période pied au plancher. L’écart est remonté en flèche sous les coups de boutoir de Parker et Bridges. Les Pistons se sont retrouvées relégués à 16 unités puis à 18, à 20 et même à 21 (100-79 à 7 minutes du terme) quand Blake Griffin n’a rien trouvé de mieux que de se faire sanctionner d’une faute flagrante donnant deux lancers à Monk. Le rouquin volant signe ainsi une performance décevante où nous l’avons trouvé dans l’impossibilité de dominer Marvin Williams notamment. Il finit avec 10 petits points et un horrible 4/16 au tir. L’ailier-fort n’a jamais pu peser sur cette rencontre et il est un symbole du manque de régularité de son équipe. A moins que ce ne soit Reggie Jackson et ses statistiques en trompe l’œil…

La suite sera un garbage time qui verra les Hornets garder une avance confortable et en terminer sur le score de 113 à 103. C’est la septième victoire des hommes de James Borrego cette saison (pour 6 défaites), un groupe avec lequel il faut compter chaque soir et qui va jouer crânement sa carte pour les Playoffs. 

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