Dallas continue à empiler les vilaines défaites : cette fois, ce sont les Knicks qui ont tabassé les Mavs…
Le 03 nov. 2018 à 05:14 par Bastien Fontanieu
Et une sixième défaite de suite ? Et une sixième défaite de suite pour Dallas, qui n’arrive pas à trouver son basket depuis plusieurs jours : les Knicks n’ont pas cherché à comprendre et ont tapé les Mavs sans trembler…
Cette simple phrase devrait faire bondir n’importe quel fan de la franchise texan, ayant nourri de belles ambitions pour la saison à venir. Quand tu te fais malmener par une équipe de New York qui a pourtant pas mal d’expérience dans le domaine du honteux et n’a pas d’objectif précis cette saison, tu sais que c’est la merde. Et oui, c’est triste à dire avec à peine un mois de compétition dans les jambes, mais les Mavs sont dans la merde. Pas vraiment dans les résultats à proprement parler, après tout l’armée de Mark Cuban peut tout à fait tanker sa saison pour conserver son pick de Draft (protégé 1-5) et cela aurait du sens. Non, si les Mavs sont dans la merde, c’est parce qu’ils ne présentent pas de fond de jeu ou de joie collective, pas d’identité sur le terrain, comme cela s’est vu dans la dernière défaite à domicile face aux Knicks. Parfois inspirés en attaque, les potes de Dennis Smith Jr offrent cependant une défense atroce depuis quelques jours, ce qui empêche n’importe quelle tentative de run à succès dans les rangs de Rick Carlisle. L’entraîneur des Mavs, parlons-en, est habituellement un intouchable car son excellence a été démontrée depuis des années. Sauf que s’il y en a bien un qui se chie dessus actuellement, dans la discipline imposée à son équipe et l’état d’esprit implanté sur son banc, c’est le sosie de Jim Carrey. Possédant un paquet de vétérans à sa disposition, Carlisle a totalement flingué des fins de matchs qui auraient pu basculer en sa faveur, que ce soit à Atlanta, contre San Antonio ou chez les Lakers. Ce qui nous mène à la série en cours, sixième défaite de suite.
Perdre face aux Knicks, bon, après tout, ça peut arriver à des gens bien. Mais la sortie de vestiaire à Dallas ? Honteuse, les visiteurs se baladant dans le troisième quart-temps et terminant le boulot.. grâce à des rookies. On a donc DeAndre Jordan, Wes Matthews, Luka Doncic et Harrison Barnes, des gars qui ont connu un paquet de gros matchs et ne sont pas des minots inexpérimentés, qui se font taper par des Alonzo Trier, Mitchell Robinson et compagnie. Disons qu’à partir du moment où tes plus grandes satisfactions sont Maxi Kleber et Dorian Finney-Smith, comme mentionné plus haut, t’es dans la merde. Alors certes, quand on check le calendrier, Dallas est tombé sur un sacré steak sur ce début de saison, et le programme devrait s’alléger avec le temps. Mais dans une saison qui devait sonner la transition post-Nowitzki, avec de nouveaux joueurs et du potentiel à développer, les récentes soirées des fans des Mavs se sont terminées à la bouteille, se demandant ce qui cloche quand on voit un DeAndre Jordan voler un rebond défensif des mains de son coéquipier slovène. Carlilse a-t-il des galères de vestiaire ? Trop dépassé par les événements ? En manque de leadership via Dirk ? Quelle que soit la raison, ou les si elles sont plusieurs, les copains de Salah Mejri vont devoir vite se reprendre. Pas pour squatter le podium de l’Ouest, mais plutôt pour reprendre le scénario qui avait été pré-écrit avant le début de la saison : showtime avec Doncic, excitation autour d’un groupe jeune, encadré par des vétérans, avec quelques belles victoires. Pas de la bouillie défensive, avec dysfonctionnement entre certains joueurs et un coach qui semble déjà lessivé. On se réveille !
Attention, ça sent pas bon à Dallas. Les défaites s’empilent et la manière y est, dans des money time loupés ou des approches collectives mitigées. Vivement que Dirk revienne, car sans le patron des Mavs on sent que l’équipe manque de sérieux.