La boulette de l’année pour les Nets : balle perdue signée D’Angelo Russell, défaite en mode VDM !
Le 27 oct. 2018 à 04:51 par Bastien Fontanieu
Pauvres Nets. Eux qui avaient réalisé un excellent match et tenaient la victoire dans leurs mains. Cette nuit, D’Angelo Russell a été à la base d’un choke énorme, pour finalement offrir la victoire aux Pelicans. Un cauchemar.
Dans la catégorie Je me chie dessus en faisant n’importe quoi, on demande le meneur gaucher. Alors qu’il réalisait un match quasi-parfait jusque là, Russell a pété un plomb au pire des moments, alors qu’il devait faire le geste le plus simple dans son sport : garder la balle. Replaçons le contexte, pour bien comprendre la violence de cette défaite pour Kenny Atkinson et ses joueurs. Nous sommes à New Orleans, forteresse imprenable dans laquelle Anthony Davis chie sur à-peu-près tous les être humains de cette chouette planète. En forme, les Pelicans pensent l’emporter aisément, mais ils tombent sur une équipe de Brooklyn combative, qui compte sur tous ses joueurs pour réaliser un exploit. De Joe Harris à Caris LeVert en passant par D’Angelo, mais aussi Jarrett Allen et Jared Dudley, les Nets s’y mettent tous ensemble pour faire chuter l’ogre de Louisiane. Et cela marche. Enfin, du moins, cela semble marcher. Car sans prendre une avance énorme, les visiteurs sont suffisamment efficaces et concentrés pour garder les deux mains sur le volant, limitant l’apport d’AD ainsi que celui de ses snipers tout au long de la rencontre. On arrive en toute fin de match, New Orleans reste proche en enchaînant les paniers aisés mais ce sont bien les Nets qui ont la balle de match dans leurs mains. Avec 20 secondes à jouer, un point d’avance, les Pelicans dans la pénalité et la balle dans leurs mains, les joueurs de Brooklyn n’ont pas grand chose à faire de compliqué. Il suffit de passer le milieu du terrain, conserver la balle et attendre qu’un joueur adverse fasse faute. Le tout, évidemment, sans perdre la balle.
Sans perdre… la balle.
D’abord culottés en multipliant les passes, les potes de Joe Harris sont tout près du but et l’horloge coule. Les commentateurs de New Orleans claquent même un Game Over au micro, voyant la faute arriver et donc deux lancers à rentrer pour quasiment valider la victoire. Sauf que la balle va passer des mains de Spencer Dinwiddie à celles de D’Angelo Russell, et D-Lo va trouver le moyen de tenter une passe no-look vers Caris LeVert qui s’est décalé de quelques pas. Balle perdue. Incroyable, impensable. Alors qu’Alvin Gentry se voyait en train de justifier une vilaine défaite à la maison, le coach de NOLA laisse la balle entre les mains de Jrue Holiday et derrière un écran de son All-Star préféré, le meneur ne tremble pas. Pull-up, poignet, ficelle, avantage New Orleans. De -1 avec une faute à faire à +1 avec un public qui explose, le changement est aussi rapide qu’inimaginable. On s’arrache les cheveux sur le banc des Nets, on se roule des pelles dans les gradins du Smoothie King Center. Derrière ? Hormis une faute technique forcée pour Ed Davis, c’est le franchise player des Pelicans qui réalise l’interception sur remise en jeu. Victoire ! Victoire inattendue de la team de Louisiane, alors que tout était dirigé vers une défaite dans cette fin de match invraisemblable. Brooklyn peut se mordre les doigts après avoir sérieusement tafé pendant 47 minutes et 50 secondes, les 10 dernières sont malheureusement les plus cruelles.
LA BOULETTE DE L’ANNÉE POUR LES NETS ! OMG ! 😨😨😨😨pic.twitter.com/X5787xd35u
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 27 octobre 2018
Et pour D’Angelo Russell ? La place, déjà, de grand favori pour la plus grosse boulette de toute la saison. Que l’équipe du Shaqtin se frotte les mains, on n’a pas vraiment besoin d’autres candidats pour le best of de la semaine prochaine. Merci D-Lo.