Le best-of des Rockets 2017-18 : le duo James Harden / Chris Paul c’était même plus du basket, c’était un cours de rumba

Le 13 oct. 2018 à 23:05 par Giovanni Marriette

James Harden
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En attendant le 16 octobre et la reprise des hostilités, TrashTalk vous offre chaque jour le best-of 2017-18 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du mois d’août, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights.

28ème et antépénultième best-of de cet avant-saison, parce qu’il faut bien employer de temps en temps des mots de plus de douze lettres. On s’attaque aujourd’hui aux Rockets, emmenés la saison passée par un duo Ramesse-Fruit bien inspiré. Et comme dirait l’autre, ça fait peut-être pas gagner des titres mais ça fait au moins vendre des maillots.

99 matchs la saison passée pour les Rockets, et c’est assez atroce de se dire que le n°100 aurait pu/du être le Game 1… des NBA Finals. Passés à deux doigts de CP3 de retrouver les finales 23 ans après le doublé d’Hakeem et ses potes, les Fusées auront malgré tout rythmé la régulière et les Playoffs avec swag en squattant chaque matin ou presque les Top 10. Que dire ainsi de James Harden, aka Mr MVP, qui a une fois de plus aspiré l’âme de trop d’êtres humains. Ricky Rubio car c’est devenu une habitude, Wesley Johnson pour l’un des highlights de l’année, mais aussi Noah Vonleh ou Josh Jackson, nombreux sont ceux qui ont vu leur cheville twister à l’approche de la bête. Draymond Green et Derrick Favors auront également pris tarif, comme des dizaines de défenseurs beaucoup trop optimistes. Chris Paul ? Danse avec les stars épisode 2. Ivica Zubac, l’insolent Curry, le traître et ancien ami West, le trop mou Bjelica par deux fois… là-aussi la vitesse et le handle de Chrissou étaient trop violents pour la street.

Mais le backcourt le plus violent de la Ligue du Texas aura également pu compter sur un supporting cast de choix avec en premier lieu un Eric Gordon en mode boule de feu, aussi performant quand il faut envoyer de la praline du milieu de terrain ou aller chercher des sacs énormes dans le trafic. Ryan Anderson aura également honoré son contrat l’espace d’une action, un tomar à 20 millions de dollars sur Alex Len, hashtag bracquo. Et comment ne pas terminer en causant quelques secondes de Clint Capela, devenu à la fois la muraille défensive des Rockets (poke LeBron) mais également un redoutable finisseur grâce aux caviars des deux pâtissiers à ses côtés.

Du game winner en veux-tu en voilà, du sang de la sueur et des larmes, et surtout beaucoup d’éclats de cheville. C’était la saison 2017-18 des Houston Rockets, à ponctuer dans huit mois d’une bague NBA, histoire de se dire que les millions de l’été auront été bien dépensés.