Les salaires des Bucks pour la saison 2018-19 : même à ce prix-là, Giannis Antetokounmpo c’est cadeau
Le 08 oct. 2018 à 23:41 par Benoît Carlier
Afin d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté de Milwaukee, voici un rapide coup d’œil sur la situation financière des Bucks : il y a Giannis et puis les autres.
Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions
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Situation financière par rapport au cap
- Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 123,000,000$ cette année.
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 101,800,000$ cette année.
- Avec 113,833,210$ prévus contractuellement cette saison, les Bucks ont une masse salariale dans la moyenne de la Ligue. En bref, peu de marge de manœuvre mais le GM a été assez prudent pour ne pas mettre son proprio dans le rouge.
- Avec un peu plus de 24 millions de dollars de salaires cette année, le Greek Freak n’évolue pas dans la même cour que ses coéquipiers. Un écart de salaire facilement justifié par des statistiques de MVP et un rôle de franchise player incontesté depuis bien longtemps. Derrière, les seconds couteaux se partagent le vert de manière plutôt équilibrée sans contrat empoisonné comme on en retrouve beaucoup au sein d’autres équipes.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 6
- Giannis Antetokounmpo
- John Henson
- Tony Snell
- Matthew Dellavedova
- Ersan Ilyasova
- Donte DiVencenzo
- Avec encore trois années de contrat, Giannis va pouvoir se concentrer uniquement sur le parquet. Toujours important quand on voit les rumeurs qui ont vu le jour à Cleveland tout au long de la saison dernière. Dans la tête des Bucks le plan est simple : construire un effectif talentueux et complémentaire autour de sa pépite.
Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison
- Khris Middleton : tout proche d’une sélection au All-Star Game cette année, il a encore sorti une saison grandiose ponctuée par des Playoffs de rêve. Tout bénéf pour les Bucks qui le payent 13 millions de dollars la saison. Sauf que l’arrière aura la possibilité de négocier un nouveau contrat dans un an et il ne va sûrement pas se gêner. C’est sympa d’être considéré comme un des meilleurs rapports qualité/prix de la Ligue, mais au bout d’un moment il faut que ça paye.
- Eric Bledsoe : bien relancé dans le Wisconsin, il arrive déjà au bout de son contrat. Quand on voit la concurrence à la mène chez les Bucks (sans évoquer le fait que Giannis peut aussi diriger le jeu), mini-LeBron va devoir faire une grosse saison pour continuer à recevoir le même chèque à l’avenir.
- Brook Lopez : à 30 ans, son prime semble bel et bien derrière lui. Lent et peu utilisé à L.A. la saison dernière, il a accepté un contrat d’un an à 3 briques. Une décision à double tranchant : soit il dépasse les espérances pour tenter d’aller gratter un dernier bail de longue durée en 2019, soit il produit en proportion à son salaire dans quel cas c’est déjà la pré-retraite pour le meilleur marqueur de l’histoire des Nets.