Les salaires des Pacers pour la saison 2018-19 : ne pas avoir à prolonger Paul George, ça soulage
Le 05 oct. 2018 à 15:10 par Benoît Carlier
Afin d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté d’Indianapolis, voici un rapide coup d’œil sur la situation financière des Pacers : on n’en serait pas là s’il avait fallu prolonger Paul George pour 138 millions de dollars cet été.
Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions
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Situation financière par rapport au cap
- Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 123,000,000$ cette année.
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 101,800,000$ cette année.
- Avec 106,243,089$ prévus contractuellement cette saison, les Pacers ont une masse salariale parmi les moins élevées de la NBA. Comme quoi, un bon collectif vaut parfois mieux que quelques individualités, aussi fortes soient-elles.
- Avec un seul contrat au-delà de 14 millions de dollars la saison (Victor Oladipo), Indianapolis joue plutôt la carte de la répartition égalitaire entre ses membres. Une stratégie qui coïncide tout à fait avec les rotations de Nate McMillan qui fait participer tout le monde avec un temps de jeu important. C’est Tom Thibodeau qui devrait en prendre de la graine avec ses cinq starters à 40 minutes de moyenne.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 3
- Victor Oladipo
- Doug McDermott
- Aaron Holiday
- C’est le gros point d’interrogation pour les Pacers qui pourraient perdre jusqu’à 80% de leur effectif à la fin de la saison si les choses ne se passaient pas comme prévu. Heureusement, Domantas Sabonis et T.J. Leaf sont concernés par une team option ce qui permettra à Chad Buchanan de conserver un semblant de colonne vertébrale pendant l’été. Mais il va falloir tout donner cette année sur le terrain car de mauvais résultats pourraient inciter Tyreke Evans, les deux meneurs ou encore Kyle O’Quinn à déménager loin de l’Indiana.
Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison
- Tyreke Evans : arrivé à Memphis avec un contrat de 3,3 millions de dollars l’année en guise de dernière chance, le ROY 2010 a prouvé qu’il méritait une belle augmentation salariale cette saison. Les Pacers n’ont pas pris trop de risque en lui offrant une seule année de contrat mais une nouvelle campagne avec les mêmes productions qu’en 2017-18 et Ty pourrait aller gratter une bête de contrat en 2019… à Indianapolis ou ailleurs.
- Myles Turner : un cran en-dessous la saison dernière, le pivot promet que cela devrait être l’année de l’explosion pour celui que certains imaginaient devenir le franchise player des Pacers au départ de Paul George. S’il tient promesse, le GM va devoir songer à ouvrir le portefeuille pour s’assurer que le Texan reste fidèle à Indianapolis pour encore plusieurs années. Car les offres risquent de défiler sur le bureau de Milou.
- Monta Ellis : on n’a plus de nouvelle de l’arrière depuis plus d’un an, mais il continue bien de toucher la stretch provision à hauteur de 2,2 millions de dollars chaque année. Un rappel qui ne fait pas plaisir aux fans des Pacers mais qu’il est bon de rappeler alors que le MIP 2007 touchera encore son dû jusqu’en 2022.