Un jumpshot, de la confiance et aucun pépin physique : Markelle Fultz rassure sur ses deux premiers matchs de présaison
Le 04 oct. 2018 à 00:55 par Theo Faria
Que c’est bon de revoir Markelle Fultz jouer au basket. Comme tout rookie des Sixers, il a vécu des premiers moments très compliqués en NBA avec une saison quasi blanche. Une blessure à l’épaule sur laquelle on a eu que très peu d’informations au cours de l’année, toute une mécanique de tir à changer, on rajoute au tout la pression du statut de numéro 1 de Draft et vous avez une image de la saison rookie du bonhomme. Son retour était donc très attendu, et le gars ne nous a pas déçu.
Oui, les Sixers ont un avenir brillant. Avec Simmons et Embiid en têtes d’affiche, Dario Saric très prometteur à leurs côtés, ça fait pas mal de jeunes destinés à dominer la NBA. Après une saison plus que réussie, on a même tendance à oublier qu’ils ont à l’infirmerie… un autre premier choix de draft. Malheureusement, le marabout a encore frappé à Philadelphie, forçant Markelle Fultz à poser ses fesses sur le banc et à bosser comme un malade pendant toute une saison. On ne l’a vu sur un parquet que 14 fois, donc on va éviter toute conclusion hâtive sur le niveau qu’il a pu proposer dans ces rencontres. Et on va faire de même aujourd’hui après ses deux premiers matchs de présaison. Deux matchs plus que convaincants, une attitude qui rassure, une confiance maximale et de bonnes stats qui nous laisse espérer un avenir radieux.
#Sixers coach Brett Brown on Markelle Fultz looking for his shot: 'That is the thing that I've been most pleased with – there is zero hesitance. And he hasn't for a month. That's a real statement.'
— Tom Moore (@TomMoorePhilly) October 2, 2018
Le coach des Sixers, Brett Brown sur Markelle Fultz à la recherche de son shoot : “C’est la chose que j’ai le plus appréciée, il n’y a aucune hésitation. Et c’est le cas depuis un mois. Cela envoie un sacré message.”
Il n’y a rien à dire de ce côté-là. Markelle Fultz n’est plus en galère avec sa mécanique. Fini le geste très hésitant et encore plus moche que celui de Lonzo Brico Ball. Fultz nous a prouvé qu’il était confiant à 100% dans son jumpshot. Le premier inscrit face à Melbourne sous une ovation du Wells Fargo Center, et la confirmation lors de la rencontre suivante face au Magic : cinq tirs réussis par le joueur, quatre jumpshots… et un 3-points. Si on nous avait dit ça il y a quelques mois, on aurait eu beaucoup de mal à le croire. Alors relativisons, la mécanique est encore perfectible, assez lente, mais pour prendre des 3-points ouverts ou des shoots en sortie de dribble, c’est largement suffisant. Il nous a montré son handle bien au-dessus de la moyenne, sa grosse défense, sa capacité à jouer sans le ballon avec Simmons à ses côtés ou en tant que meneur quand l’Australien est sur le banc. Aucune hésitation pour tenter sa chance en dehors de la raquette, aucune hésitation pour prendre un 3-point ouvert, on peut affirmer que Fultz est sur la bonne voie du comeback made in Philly. Il reste pas mal de matchs de présaison pour préchauffer et perfectionner son duo avec Ben Simmons avant le grand retour en saison régulière. Si on va regarder de très près ses performances individuelles, on ne souhaite pour le moment qu’une seule chose : qu’il reste en bonne santé.
Ce sentiment annuel lorsqu’on découvre ou redécouvre un Sixer qui a vécu une saison rookie blanche est toujours spécial. Si on croise les doigts pour Zhaire Smith, on peut être soulagé que Fultz ait l’air en très bonne forme. On ne se base que sur deux petits matchs d’exhibition, mais ça suffit au joueur de montrer une certaine confiance et une bonne forme physique. Tout ça sera à confirmer tout au long de l’année, le marabout a intérêt à bien se tenir.
Source texte : Twitter/@TomMoorePhilly