Les salaires des Mavericks pour la saison 2018-19 : DeAndre Jordan se pointe avec trois ans de retard

Le 26 sept. 2018 à 14:28 par Benoît Carlier

Salaires Dallas Mavericks
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Afin d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté de Dallas, voici un rapide coup d’œil sur la situation financière des Mavericks : trois ans après, DeAndre Jordan est bien de retour dans son état natal.

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

SalairesMavs

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Situation financière par rapport au cap

Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 123,000,000$ cette année.

Le Salary Cap de la NBA est fixé à 101,800,000$ cette année.

Avec 104,755,946$ prévus contractuellement cette saison, les Mavericks ont une masse salariale assez basse qui leur offre une belle flexibilité pour monter des trades durant la saison. Si Donnie Nelson décidait de rester calme cette année, il aura alors une marge de manœuvre extrêmement élevée l’été prochain avec seulement 9 millions de dollars de contrats garantis pour le moment en 2019-20.

Plusieurs détails sautent aux yeux dans cette grille salariale à commencer par les cinq petits millions réclamés par Dirk Nowitzki pour ce qui ressemble fort à sa dernière saison chez les professionnels. A peine de quoi payer l’école des petits et son abonnement mensuel pour les transports en commun de la ville, mais un beau cadeau pour la franchise qui a ainsi pu attirer dans ses filets un joueur comme DeAndre Jordan sans basculer dans la luxury tax. Sélectionné en troisième position de la dernière Draft, Luka Doncic représentera donc le cinquième plus gros salaire de l’effectif derrière des vétérans et devant le Wunderkind ou son jeune acolyte du backcourt, Dennis Smith Jr. Sans vouloir lui mettre la pression, ça donne une idée de quel rendement les Mavs attendent de lui dès cette saison.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 2

  • Luka Doncic
  • Jalen Brunson
  • Pas ou très peu de certitudes concernant l’avenir chez les Mavericks qui savent uniquement qu’ils pourront compter sur leur nouvelle recrue vedette à un salaire de plus de sept millions de dollars la saison prochaine. Pour le reste, c’est on ne peut plus flou avec un papy Dirk qui fait de la résistance et n’a toujours pas clairement affirmé que c’était sa dernière saison en NBA ou encore un DJ qui n’a pas souhaité s’engager plus longtemps qu’une année à Dallas. Les nombreuses options d’équipe à la disposition de Donnie Nelson et les qualifying offers devraient permettre au GM de ne pas repartir à zéro dans douze mois mais le roster de Rick Carlisle pourrait sensiblement évoluer au terme de la saison qui s’apprête à débuter.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

  • Harrison Barnes : en possession d’une player option pour la saison 2019-20, le franchise player des Mavericks au moins sur le papier aura l’occasion d’aller découvrir la troisième franchise de sa carrière dans un an s’il le souhaite. Pas forcément un bon plan quand on a encore 25 millions de dollars promis sur son contrat et que l’on n’affiche pas exactement les statistiques promises lors de son arrivée mais le Black Falcon pourrait être curieux de redescendre dans la hiérarchie pour pouvoir évoluer dans une franchise candidate pour le titre dès à présent. Son choix pourrait dépendre de sa saison et de celle des Mavs.
  • DeAndre Jordan : signé pour une année à Dallas, le membre de la All-NBA First Team en 2016 pourrait ne pas s’éterniser dans le Texas. En effet, son profil d’intérieur old-school et costaud pourrait intéresser du monde dans un an, lorsque l’argent sera moins un problème pour la plupart des franchises NBA. Et à 30 ans, il ne cracherait sûrement pas sur un dernier contrat XXL de plusieurs années pour pouvoir préparer sa retraite l’esprit serein.
  • Dwight Powell : titulaire d’une player option la saison prochaine à l’instar de Harrison Barnes, l’intérieur ne devrait pas réfléchir trop longtemps avant d’activer cette dernière qui s’élève à 10 millions de dollars. Le genre de contrat béni qui te permet d’aborder la saison à venir sans pression. C’est bien pour les nerfs, un peu moins pour la motivation.

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