NBA Flashback 2017-18 #49 : le jour où James Harden en plantait 56, mais ça c’était juste un échauffement

Le 18 août 2018 à 14:43 par Giovanni Marriette

James Harden Rockets
Source image : NBA League Pass

Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

On vous parlait il y a peu de la soirée psychédélique de James Harden le 30 janvier 2018 face au Magic. On vous avait également parlé l’été dernier de ce réveillon all-time contre les Knicks, et dans la foulée de son deuxième 50/10/10 en moins d’un mois… Parce que c’est ça le James Harden since 2015. Un mec qui a passé la vitesse supérieure, une vitesse que personne ou presque (coucou Russell Westbrook) n’est capable de suivre en NBA. Marquer 60 points, easy. Prendre 15 rebonds ? Pari tenu. Lâcher 15 passes ? Laissez-moi rire. Gagner une bague ? Sujet suivant. Le James Harden tel qu’on le connait depuis quelques années, c’est ce mec qui n’a aucune limite d’un point de vue individuel, un mec pour qui les stats ne veulent absolument rien dire. Ça fait la différence sur chaque ballon touché, que ça finisse en panier marqué, en caviar pour le copain ou en passe au troisième rang du public. Et quand la béchamel prend bien ? Sortez les calculettes et les livres d’histoire, comme le 5 novembre dernier face au Jazz, soirée lors de laquelle le cercle était de la taille du Lac Léman.

56 points à 19/25 au tir dont 7/8 de la ligne des 22 et 11/12 aux lancers, 13 passes décisives, 2 rebonds et 2 steals en… 35 minutes

Un festival. Une boucherie, mais une boucherie artistique, sans les éclaboussures de sang sur le tablier. 19/25 au tir, bordel. Une propreté sans nom, qui ferait presque passer les défenseurs du Jazz pour des poneys alors que les mecs sont juste parmi les plus grands spécialistes du pays depuis deux ans. Sauf que quand Ramesse a bien fait dodo et qu’il se pointe à la salle avec l’envie de tout fracasser, vous pourriez bien vous appeler Sangoku et vouloir venger la mort de votre copain chauve que ça n’y changerai rien. Parce que personne n’arrête James Harden, à part les Finales de Conférence. On vous prévient tout de suite, les images ci-dessous sont à visionner bien assis, sous peine de devenir une victime de plus de la mixtape.

Allez, envoyez le career high, ce genre de career high… qui sera donc balayé trois mois plus tard. Le mec ne s’arrête jamais, et c’est tant mieux.