Officiel, Bruno Caboclo va s’engager avec Houston : quasi-officiel, James Harden n’est plus le boss des Rockets

Le 18 août 2018 à 14:02 par Giovanni Marriette

Bruno Caboclo
Source image : YouTube

C’est la nouvelle qui a retourné le cerveau de son seul fan au monde, si l’on excepte la famille proche, celle qui ne l’a pas encore renié. Bruno Caboclo débarque donc à Houston pour un “exhibit contract”, avec comme raison officielle une place à prendre dans le roster, et pour raison officieuse un trophée de MVP à briguer au Texas.

Parce qu’il ne faudrait pas oublier qu’au soir de la Draft 2014, c’est carrément le Kevin Durant brésilien qu’on nous vendait, alors qu’au final on assistera plutôt à l’éclosion du Timothé Luwawu bolivien. En effet, si Kevin Durant tourne depuis une dizaine d’années à des moyennes oscillant entre 25 et 30 points par match, Bruno Caboclo lui a rapidement emboîté le pas en inscrivant pour sa part 53 points… en quatre ans. Et mercé les scouts hein. Jamais au niveau, incapable de devenir plus qu’un honnête joueur de G-League (compétition qu’il a remporté avec les Raptors 905, brah), Bruno Caboclo n’aura laissé la moindre emprunte ni au Canada ni à Sacramento, seule franchise capable la saison passée d’oser lui donner une chance. Sans succès évidemment, puisque les dix matchs disputés par l’idole de presque personne sous le maillot des Kings auront surtout permis à ces mêmes Kings de s’assurer autant de défaites (huit pour être exact).

C’est en tout cas dans le Texas que l’ailier de bientôt 23 ans tentera de se faire (pour la dernière fois ?) un nom en NBA, puisque les Rockets ont annoncé hier que le joueur sera prochainement embauché par la franchise finaliste de conférence la saison passée. Le contrat prendra la forme d’un exhibit contract, le genre de papier qui donne absolument tous les droits à une franchise et pratiquement aucun au joueur, si ce n’est de toucher un chèque misérable en cas de départ ailleurs que dans la franchise G-League affiliée. Un besoin de tenter de nouvelles choses à l’aile après une exode massive sur le poste et l’arrivée de James Ennis et Carmelo Anthony pour faire la balance, et une signature sous forme de pari, puisque quoiqu’il arrive le staff de Houston ne doit pas vraiment attendre des merveilles de sa nouvelle recrue. Pour l’homme qui n’arrive même pas à être bon en sélection ? Le défi est immense puisque trois spots sont encore à prendre dans le roster de Mike D’Antoni et que des mouvements pourraient encore avoir lieu au sein du groupe, notamment si un geon-pi se manifeste pour Ryan Anderson.

La NBA regorge de belles histoires, de carrières qui décollent après plusieurs faux départs. Celle de Bruno Caboclo pourrait bien démarrer officiellement dans les prochains jours, mais tout doux sur le Genepi car n’oubliez jamais une chose essentielle : Bruno Caboclo est aussi doué au basket que votre Tante Annie. On l’adore, on ne sait pas vraiment pourquoi d’ailleurs, mais il faudra probablement se rendre un jour à l’évidence : Bruno. Caboclo. Est. Nul.