Officiel : Pat Connaughton s’engage pour deux ans avec les Bucks, il manquait justement un baseballer dans le roster

Quelques heures avant la signature phare de la soirée, celle de Clint Capela avec les Rockets, un autre deal est passé totalement passé inaperçu. Et pour cause, le mec est nul loin de faire partie des superstars de la Ligue, celles pour lesquelles on se lève 200 jours par an à des heures infernales. Oui mais voilà, Pat Connaughton avait lui aussi droit à son quart d’heure de gloire alors accrochez-vous, parce que c’est maintenant, et sûrement pas demain.

Drafté en 2015 par les Blazers… et en 2014 par les Baltimore Orioles, si si.

Pat Connaughton. Un nom de trois-quarts centre du Leinster, un nom à jouer les figurants dans Trainspotting. Pourtant Patoche est bel et bien un joueur NBA depuis 2015, même si l’arrière formé à Notre Dame a plus souvent joué les Quasimodo que les franchise players depuis son arrivée dans la Grande Ligue. Patoche aurait d’ailleurs très bien pu devenir un joueur professionnel de… base-ball, puisque Patoche a tout simplement été drafté en 2014 par les Baltimore Orioles, franchise de MLB. Ah Patoche, Patoche, Patoche. C’est pourtant la grosse baballe orange qu’il choisira, superbe idée, et les Blazers qu’il rejoindra au lendemain de sa Draft en 41ème position, 41 comme l’âge de Manu Ginobili. Ça n’a rien à voir mais on s’en fout. 73 matchs pour ses deux premières saisons, avec un rôle mineur, puis 82 la saison passée, avec un rôle vachement moins mineur. Désolé, pas de dictionnaire des synonymes à proximité, uniquement une tasse à café à défaut d’avoir une tasse de café. 18 minutes donc pour Patoche, pour des moyennes de 5,4 points et 2 rebonds, à des pourcentages que nous qualifieront poliment de cracras, pour ne pas dire dégueulasses.

Direction Milwaukee, pas sûr que les Bucks en fassent un All-Star

C’est donc du côté du Wisconsin que Pat tentera désormais de faire respecter sa… patte. Son shoot quoi. Au sein d’un roster délesté de Jabari Parker mais renforcé par le retour d’Ersan Ilyasova, l’arrivée de Brook Lopez et la Draft de Donte DiVincenzo, Patoche tentera de gagner quelques minutes et un peu d’estime de Coach Budenholzer, en se disputant son temps de jeu avec Tony Snell, Malcolm Brogdon, Sterling Brown et le mafieux sur le poste 2, derrière les starters que devraient être Eric Bledsoe et Khris Middleton. Un squad qui pourrait faire des étincelles aux ordres de l’ancien maître-fauconnier, mais pas sûr que Patoche ne fasse réellement partie du projet freak mis en place dans le Wisconsin. Patoche touchera en tout cas un peu plus que le salaire minimum, et Patoche pourra probablement utiliser les minutes qu’il passera sur le banc pour réfléchir à ce choix d’avoir privilégié le ballon à la batte, à la Batte Connaughton bien sûr.

Allez, fini les conneries, on a des vrais joueurs à vous faire découvrir. Parce que bon le Patoche, il peut faire un sympathique candidat au trophée de Teammate of the Year, mais nous ce qu’on veut c’est des sacs, des bâches et des game-winners. Tu sais ce qu’il te reste à faire Patoche, et peut-être qu’on commencera à ne plus… t’appeler Patoche.