NBA Flashback 2017-18 #25 : quand Stephen Curry rappelait qu’il était toujours le mec le plus insolent de la Ligue
Le 26 juil. 2018 à 10:40 par Giovanni Marriette
Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…
Les performances de James Harden, Russell Westbrook, LeBron James ou Anthony Davis la saison passée nous auraient presque fait oublier qu’il existait en Californie un petit bonhomme capable de faire exploser la planète basket à tout moment. Mais ce 27 janvier face à Boston, Stephen Curry a rappelé à tout le monde les raisons pour lesquelles deux trophées de MVP trônaient dans son salon. Insane.
Il n’est pas moins bon, il en laisse seulement un peu aux autres
Rappelez-vous, les saisons 2014-15 et 2015-16 furent phénoménales. Des séries incroyables de matchs à 40 points et plus, un chef d’oeuvre inoubliable face au Thunder, tous les records possibles et inimaginables battus derrière la ligne à 3-points, on s’arrête là car la liste est flippante. Puis le 4 juillet 2016 est arrivé un certain Kevin D., déchargeant la haine de toute la planète basket Steph de pas mal de responsabilités mais l’aidant également à gagner depuis deux nouvelles bagues, en attendant les six prochaines. Dans cet incroyable regroupement de stars rejoint depuis peu par DeMarcus Cousins, l’insolent meneur de jeu a tout de même réussi à rester celui qu’il était devenu, un putain d’incendiaire comme la NBA n’en a peut-être jamais connu auparavant. 37 points à Memphis, 35 à Philly, 39 à Brooklyn, 38 de nouveau face à des Grizzlies qu’il affectionne tout particulièrement, 45 au Staples Center face aux Clippers, 44… de nouveau contre les Clipps ou encore 37 pour finir de balayer les Cavs en Finales, voilà à peu près à quoi ressemblait le Steph Curry énervé millésime 2017-18, ce dernier terminant sa saison avec des stats de 26,4 points, 5,1 rebonds, 6,1 passes et 1,6 steal, plutôt pas mal pour un mec dont on flippait pour ses performances après l’arrivée de KD.
49 points à 16/24 au tir dont 8/13 de sa salle deub’ et 9/10 aux lancers, 4 rebonds, 5 passes et 2 steals en 37 minutes
A peine gêné par un corps encore tout frêle qui lui aura quand même fait rater cette saison la bagatelle de quarante matchs, le swaggy daddy de Riley a donc envoyé quelques perfs notables mais s’il en est une qui marque encore nos esprits c’est bien ce soir de janvier, lors duquel il martyrisa les Celtics comme rarement. 49 pions, 33 en deuxième mi-temps dont 18 pour le seul troisième round, le protège-dents sorti de la mâchoire… tout y sera passé ce soir-là, et pas un seul des joueurs de Brad Stevens n’aura pu y faire quoi que ce soit. Car c’est bien le Steph de 2016 qui était de sortie, celui qui vous punit quoiqu’il arrive et qui vous met un seum d’enfer parce qu’il le fait avec le sourire. Une symphonie fabuleuse, des images à visionner sur un fond de Mozart ou Beethov’, en se disant qu’on a quand même une sacrée veine d’être contemporain de ce genre de phénomène…
Voilà de quoi est capable Stephen Curry, voilà de quoi il est toujours capable, malgré l’amas de talent désormais présent dans la Baie d’Oakland. Devin Booker, Donovan Mitchell, Buddy Hield, James Harden m’en bat les co***les, si un mec en NBA peut aujourd’hui en coller 100 dans un match, c’est encore et toujours Steph Curry.