Marcus Smart prolonge le plaisir dans la franchise de son coeur : “Boston m’aime, et j’adore Boston”

Le 26 juil. 2018 à 10:37 par Paul-Arthur Certain

Marcus Smart
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La saga Marcus Smart était l’un des feuilleton de l’été. Agee-Libre restreint, il ne parvenait pas à se mettre d’accord avec sa franchise au sujet d’une prolongation de contrat. La situation était devenue tendue à tel point que plusieurs vautours commençaient à lorgner sur le combo guard. Au final, tout est rentré dans l’ordre, Marcus Smart touchera le pactole souhaité dans sa franchise de coeur

Débarqué en 2014 dans le Massachusetts, l’histoire d’amour entre Marcus Smart et les Celtics ne pouvait pas s’arrêter comme ça. Après une défaite en finale de conférence face aux Cavs de LeBron James, Smart avait quitté le TD Garden la tête basse, pas certain de remettre les pieds dans l’enceinte mythique avec un maillot des Celtics sur le dos. Pourtant, personne ne pourra lui reprocher son investissement. Même avec un pouce en vrac, le pitbull d’1m96 pour 100kg est allé au combat pour défendre son territoire. Le gars mettrait la tête là où personne n’oserait mettre la main. Dans la course pour le titre de meilleur 6ème homme de l’année, c’est avec la second-unit que Smart s’est fait un nom dans cette ligue. Premier rempart défensif, il ne cesse d’harceler et fait de la vie du porteur de balle un enfer. Un modèle de défense individuelle à montrer dans toutes les écoles. Passé maître dans l’art du flopping et de la provocation, il régale les spectateurs à chacune de ses sorties. En attaque, The Cobra assure. Moins véloce, moins technique et moins adroits que Kyrie Irving ou Terry Rozier, il gère le tempo, distribue et plante des banderilles lorsque l’occasion se présente. L’année passée, Marcus Smart tournait en 10,2 points et 4,2 passes. Mais comme on le sait, le bonhomme dépasse largement le cadre des stats. Selon lui, cet apport et cette âme supplémentaire valaient un contrat longue durée avec la franchise mythique.

Néanmoins, les discussions ont pas mal traîné. Pas aidé par le businessman qu’est Danny Ainge, Marcus Smart a mis du temps avant d’obtenir gain de cause. Le GM des Celtics a longtemps rechigné avant de lui proposer une offre convenable. Il a même pensé ne proposer qu’une simple qualifying offer à l’ancien numéro 6 de Draft. Pour Smart, c’était minimum 14 millions la saison sur 4 années. En attendant son heure et l’avancée des discussions contractuelles, le combo guard était retourné auprès de sa mère, malade, à Dallas. Finalement, la situation finira par se décanter. Ce sera 4 ans et 52 millions de dollars pour le numéro 36. Les Celtics auront la tête dans la luxury tax et devront régler des dossiers contractuels chauds comme ceux de Jaylen Brown ou Kyrie Irving la saison prochaine. Mais pour l’heure, Brad Stevens, le chef d’orchestre de la formation verte, pourra compter sur toutes les armes qui ont fait la force des Celt’s la saison passée. Prolonger Marcus Smart, c’était l’assurance d’avoir une second-unit productive et solide. Avec un LeBron James parti à l’Est, il n’y a plus de péage sur l’autoroute des Finales NBA côté Boston, même si les Sixers seront des concurrents coriaces. Visiblement ravi d’être de retour chez lui, Marcus Smart a longuement exprimé son bonheur  au micro du BostonHerald.

 “Toutes les possibilités étaient ouvertes. Disons que ça allait et venait en interne. C’est un problème que beaucoup de gens voudraient avoir. Au final, j’ai vraiment pensé à prendre l’offre qualificative.

Je savais que ça allait être difficile. Je me suis préparé. Je savais que ça allait être difficile cette année. Mais en même temps je savais que j’allais être signé. Je savais que j’allais faire partie d’une équipe et je suis content que ce soit Boston. Pour moi, Boston est une deuxième maison.

C’est le business. Vous ne pouvez pas obtenir certaines choses à un niveau trop haut ou trop bas. Sur le plan personnel, j’ai apprécié l’expérience. Même si c’est frustrant, peu de gens dans ce monde ont cette opportunité. Boston m’aime, et j’adore Boston. Boston veut que que je sois ici. Nous l’avons fait. Je suis là.”

Boston pourra attaquer sereinement la saison prochaine avec un effectif relativement similaire à celui de la saison passée. En plus du retour de Gordon Hayward au cours de la saison, les Celt’s pourront compter sur The Cobra pour animer le jeu et assurer les arrières de Kyrie Irving. Face aux Sixers, à Toronto et pourquoi pas aux Bucks, la bataille pour la place en Finale NBA s’annonce palpitante.

Source: The BostonHerald


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