Sergio Rodriguez n’écarte pas un retour en NBA l’an prochain : comment dit-on “jamais deux sans trois” en espagnol ?
Le 23 juil. 2018 à 15:14 par Reda Ghaffouli
Retourné en Europe après un passage éclair en NBA, Sergio Rodriguez ne semble pas rassasié de voyages et explorerait un troisième retour aux States dans le futur. Il n’en a pas marre de traverser le pacifique tous les ans ?
L’histoire entre la NBA et Sergio Rodriguez n’a pour l’instant pas été des plus faciles. Drafté en 2006 à la 27ème position, El Chacho squattera les bancs de Portland, Sacramento puis New York avant de retourner en Espagne, au Real Madrid, où il effectuera six saisons pleines de titres, dont trois championnats d’Espagne et une Euroligue. Et après avoir participé au massacre de Villeneuve D’Ascq raflé un championnat d’Europe en 2015 avec sa sélection nationale, le meneur revient en NBA pour une saison dans ce qui sera la dernière année du Process des Sixers. Compilant 7,8 points et 5,1 assists en 22,3 minutes par match, Sergio réalise sa meilleure saison en NBA. Mais devant les arrivées des Ben Simmons et Markelle Fultz à la mène, El Chacho fait ses bagages et signe au CSKA Moscou pour 3 ans, dont une année en option joueur. Si sa situation actuelle semble lui plaire, le meneur n’écarte pas un possible retour aux States. Interrogé sur cette possibilité par l’agence de presse espagnole EFE, Sergio se montre évasif.
“Je ne sais pas. Je pense à l’avenir au court terme. L’an dernier, je savais que je voulais être dans un endroit où je pourrais rester plusieurs années et être avec le CSKA [Moscou, ndlr]. Évidemment, je me suis bien adapté au club et à la vie ici. Mais nous verrons dans le futur.”
On laisse toutes les portes ouvertes, histoire d’être tranquille. Parce qu’à maintenant 32 ans, Sergio Rodriguez arrive en fin de carrière, et ne peut plus vraiment résonner sur le long terme. El Chacho pourrait bien décliner son option au CSKA à la fin de la saison prochaine pour revenir en NBA, et pourquoi pas regoûter aux playoffs ? L’Espagnol n’y a en effet joué que cinq petits matchs avec Portland en 2009, n’y compilant qu’un maigre 0,8 point de moyenne. L’occasion donc de rectifier le tir et de véritablement marquer la Ligue de son empreinte, lui qui n’a jamais vraiment réussi à s’imposer outre-Atlantique. Parce qu’on parle quand même d’un MVP d’Euroligue, qui montré à mainte reprise qu’il avait le talent et l’expérience pour être un très solide sixième homme. Les cartes sont désormais entre ses mains, et rendez-vous dans un an pour un potentiel retour d’El Chacho sur les parquets NBA.
Malgré notre haine rivalité éternelle avec les Espagnols, il est toujours appréciable d’avoir un maximum d’européens dans la Ligue. On espère donc pour Sergio de vite reprendre un billet pour les States, histoire de venir se faire méchamment crosser par Vavane, ou contrer par Rudy. Oui, en fait, l’Euro de 2015 n’est toujours pas passé.
Source texte : Agencia EFE