Karl-Anthony Towns entretient le mystère sur son avenir : “Beaucoup de choses doivent être discutées”
Le 20 juil. 2018 à 18:53 par Fabien Passard
Clairement pas la franchise la plus sereine de l’année, ces Timberwolves. Après les bisbilles entre Wiggins et Butler, la soi-disant “guerre des clans” entre les ex-Bulls et les autres, Butler qui vient de bailler son offre de prolongation, attardons-nous dans cette épisode au cas Towns. Prolongera, prolongera pas ? On vous prévient, la réponse à cette question n’est pas dans l’article, mais les récentes déclarations de KAT n’ont rien de rassurant pour les fans des Wolves.
Ce sera déjà la quatrième saison NBA de Karl-Anthony Towns l’année prochaine. On ne sait pas pour vous mais nous on se souvient encore l’avoir vu tout petit malgré ses 2,13m, traîner sous les jupons de Kevin Garnett, alors dans sa dernière saison, en 2015/16. Le garçon, d’un naturel discret, n’a pas fait parler de lui outre-mesure en dehors des parquets, et c’est aussi ce qui lui a permis de boucler ses trois premières saisons avec les grands sans une seule rencontre loupée. 246/246. Avec une note comme celle-ci, KAT fait figure de premier de la classe, comme il l’était déjà un soir de juin 2015, sélectionné en numéro 1 par les Timberwolves. Présent lors du camp qu’organisait l’intérieur, mercredi à Minnesota, Michael Rand, de Star Tribune, a rapporté des paroles nostalgiques, déjà, de la part de Karl-Anthony Towns. Sortez les mouchoirs.
“C’est fou. Il (Kevin Garnett) m’avait dit que le temps s’envolait en un clin d’œil. Je me souviens de mon premier (camp) ici, être super excité, trouver un moyen de devenir ROY et le célébrer vraiment. Et puis vous clignez des yeux et c’est bientôt votre quatrième année. Tellement de choses sont arrivées dans ma vie depuis. C’est quelque chose d’intrigant.”
Et oui, c’est fou comme le temps passe ma bonne dame. Mais on comprend le rookie de l’année 2015/16, si les saisons NBA doivent paraître interminables lors de back-to-back ou de road trip, une fois pris dans l’engrenage infernal on ne doit même plus avoir le temps de se sortir la tête du panier. Et de sa franchise ? Car c’est bien ça qui nous intéresse en ce moment. Alors que Special K pourrait être agent libre protégé l’an prochain, on semblait se diriger vers une prolongation du chaton à Minnesota dès cet été. Mais les choses traînent, et on sait que ce n’est jamais bon signe dans ces cas là. Le manager Scott Layden et son staff avaient déjà le cas Jimmy Butler à gérer, lui qui vient de refuser un contrat de 110 patates sur quatre ans (je vais quand même pas être payé moins cher que Wiggins non mais oh). Ils ont visiblement également du taf avec leur jeune pivot, quoique les deux affaires sont sans doute liées, l’ancien des Bulls n’appréciant que très peu la défense mollassonne de son jeune intérieur. En tout cas, Towns a des choses à dire, les personnes visées se reconnaîtront.
“Je pense avoir fait beaucoup de choses ici. Je suis très fier des choses que j’ai été capable de faire jusqu’ici. Mais il y a beaucoup de choses qui doivent être discutées, donc je verrai.”
👀 @DevinBook https://t.co/AogKzlbjE8
— Karl-Anthony Towns (@KarlTowns) July 8, 2018
Discuter d’un contrat max comme celui dont a bénéficié son pote Devin Booker par exemple ? C’est là que le bât blesse pour la franchise des loups-garous car ce sera extrêmement compliqué de satisfaire les exigences de Towns et Butler, sachant que Wiggins dispose déjà d’un contrat plombant les finances de la franchise pour les années à venir. Les dirigeants ont peut-être fait comprendre au gros chat que son cas attendra l’été prochain. Lui semble impatient, le vestiaire risque d’être dur à gérer pour Tom Thibodeau l’année prochaine. En attendant, KAT met des grosses bâches aux gosses de son camp d’entraînement, chacun évacue la frustration comme il peut.
🚫 NO STEPBACK ZONE 🚫 pic.twitter.com/Sf4In76snr
— Timberwolves (@Timberwolves) July 18, 2018
Très fier de ce qu’il a accompli le p’tit chat ? C’est sûr qu’il a prouvé qu’il était l’un intérieur des plus fiables en saison régulière, mais pour sa première (et courte) campagne de post-season, le chat a chié à côté de sa litière. Alors il peut être fier, mais il va devoir confirmer l’année prochaine pour faire miauler tout le monde.
Source : Star Tribune