Officiel : contrat vétéran pour Jose Calderon aux Pistons, l’été des Espagnols est sauvé

Le 03 juil. 2018 à 17:15 par Fabien Passard

Jose Calderon
Source image : Youtube

Dwane Casey, fraîchement arrivé à Detroit, tient déjà sa première recrue, en la personne de Jose Calderon. Les deux hommes avaient déjà travaillé ensemble à Toronto et ils vont avoir le temps d’en parler sur le banc, puisque le vétéran ne devrait pas souvent en sortir.

Ce n’est pas avec ça que le moteur des Pistons va vrombir mais c’est toujours appréciable d’avoir un prof d’espagnol dans sa team. Si un meneur était espéré du côté de Detroit, ce n’est pas forcément un gars du (petit) calibre de Jose Calderon qui était attendu. En effet, les blessures à répétition de Reggie Jackson lors des deux dernières saisons font de lui un pari très risqué pour Detroit en tant que titulaire à la mène. Et on aurait pu imaginer que Detroit tente de se séparer de son meneur de 28 ans afin de récupérer un potentiel titulaire plus solide. Mais le contrat de RJ1 n’a rien d’emballant pour une franchise : 18 millions par an pour encore deux ans, et si vous ramenez ça au prix du match, comptez le double. L’été n’est pas fini et d’autres bombes peuvent encore arriver mais, déjà, le front office de Detroit s’est donc activé sur un dossier plus simple en faisant signer le meneur espagnol de 36 ans. Un deal de 2,4 millions sur un an, risque 0. Lot de nombreux vétérans, Rosé se voit bazardé de franchise en franchise depuis qu’il a pris de l’âge et que son impact sur le terrain s’en est ressenti. En gros depuis ses mauvaises années new-yorkaises de 2014 à 2016. Jouant la saison 2016/17 à cheval entre Lakers et Hawks, il reste à cheval l’été dernier en signant chez les Cavaliers. Et on a senti Don Calderon plutôt épanoui dans la team de LeBron en sortie de banc : 4,5 points, 1,5 rebond et 2,1 assist en 16 minutes, et ça durant 57 matchs. Mais surtout une belle adresse (50% au tir dont 46% du parking), offrant un vrai plus à sa team (quand ce n’était pas du garbage time). Mais, après treize saisons passées en NBA (il est arrivé à seulement 24 ans à Toronto), JC n’a finalement pas réussi à gratter une bagouze.

Free agent Jose Calderon agrees to a one-year, $2.4 million deal with Detroit, league sources tell ESPN.

— Chris Haynes (@ChrisBHaynes) July 2, 2018

Quelle place dans le roster de Detroit ?

Si le départ de la Cald’ de Cleveland est tout sauf une surprise tant l’arrivée de Collin Sexton lui aurait donné une importance bien moindre dans la rotation, son arrivée à Detroit peut étonner… à première vue. Liste des meneurs à disposition du meilleur coach de l’année : Reggie fils de Jacques donc, mais également le toujours très propre Ish Smith ou encore Langston Galloway (mais lui peut jouer poste 2). On ne parle pas de Jameer Nelson, un autre vieillard qui a encore des choses à montrer mais qui a aussi un contrat à décrocher. Free agent depuis le 1er juillet, entre l’arrivée de Casey et celle de Calderon, ça pue pour celui qui était arrivé en cours de saison pour retrouver son ancien coach Stan Van Gundy. Les deux autres cités sont encore sous contrat : 1 an à 6 briques pour Smith, 2 ans à 7 parpaings pour Galloway. Un prochain trade incluant l’un des deux n’est donc pas à exclure. D’autant que le nouveau coach des Pistons connaît bien Jose Calderon pour l’avoir eu sous ses ordres lors de ses deux premières années de coaching dans le Canada, de 2011 à 2013. Ce qui a sans doute joué dans le recrutement du sympathique meneur. Un recrutement qui ne fait pas de bruit mais qui est très intéressant pour des Pistons à l’espace salarial limité, merci les contrats massifs des deux zozos dans la raquette, Blake Griffin et Andre Drummond. Un pari sur des big men qui n’a pas encore été testé sur une saison entière, Blake étant arrivé en cours de saison dernière. Mais en attendant, c’est qui qui va avoir le droit de faire gonfler ses stats à la mène en lançant du gros alley-oop ?

Jose Calderon ? Oooooooh. Pour 2 churros ? Ouaaaaaiiiss. Vous venez de vivre la reconstitution de la réaction typique d’un fan des Pistons. Pour le reste, nous ne pouvons que nous réjouir qu’un Européen continue l’aventure outre-atlantique, aussi Espagnol soit-il.

Source : ESPN