Mike Scott rejoint les Clippers pour un an : nouveau tatouage en vue, un émoji… caca ?
Le 03 juil. 2018 à 08:42 par Giovanni Marriette
On poursuit dans cette folle free agency avec une nouvelle signature, celle de Mike Scott avec les Clippers de Los Angeles. Un contrat d’un an, montant encore inconnu, mais quelque chose nous dit qu’il ne doit pas y en avoir pour bien cher.
A 5,3 millions le DeMarcus, le Mike Scott est ainsi estimé à une centaine de dollars par mois, mais on imagine bien que les dirigeants de L.A. auront eu la décence de lui proposer au moins le contrat minimum. Et de toute façon ils n’ont pas le choix. Bienvenue donc à cet énergumène de Mike Scott, beaucoup plus de tatouages que de moves au compteur, mais le genre de mec bien utile en sortie de banc grâce à ses écrans de déménageur et un poignet qui peut trouver la mire les soirs de fête. Six saisons dans la Ligue pour l’intérieur de 30 ans, cinq à faire le bonheur des Hawks et une dans la capitale, là où il évoluait avec celui qui l’a précédé dans l’avion pour la Californie : le vénérable Marcin Gortat.
Un nouveau défi pour un energizer efficace quand les planètes sont alignées, mais la confirmation que l’opus 2019 des Clippers sera davantage une transition qu’une quête vers quoi que ce soit. Plus de CP3, plus de Griffin, plus de Dede, plus de Rivers, plus de Crawford, Lob City n’est plus et c’est donc une nouvelle ère qui débute pour la franchise de Steve Ballmer, l’ère de la reconstruction, l’heure des soutiers. Et Mike Scott sera donc de la partie, lui qui fait partie de ces joueurs un peu “frissons”, capables tout aussi bien de lâcher un 4/4 du parking au premier quart ou alors de ne pas rentrer un tir pendant plusieurs semaines. Boban Marjanovic, Montrzell Harrell, Marcin Gortat et Mike Scott, voilà pour l’heure l’état des lieux de la raquette des Clippers. Pas fameux mais de vrais bonhommes, à qui l’on ne dira pas trop fort ce que l’on pense des chances de LAC de s’en sortir la saison prochaine. Et c’est peut-être, finalement, ce genre de mecs qu’il leur fallait.
Si cette free agency est folle, les Clippers agissent pour leur part en sous-marin, une première depuis bien longtemps. Les temps changent, et l’avenir nous dira si la solution de la discrétion était la bonne.