Officiel : Dwane Casey nommé Coach de l’année 2017-18, dédicace aux Raptors !
Le 26 juin 2018 à 06:15 par Bastien Fontanieu
S’il est aujourd’hui à la tête des Pistons, Dwane Casey a tout de même eu droit à un joli rappel de ses années canadiennes. L’ex-entraîneur des Raptors a été nommé Coach de l’année 2017-18 !
C’est très probablement le trophée qui a créé le plus de débats, cette nuit, en pleine cérémonie des NBA Awards. Viré par la franchise de Toronto il y a quelques semaines, Casey avait réalisé une saison régulière formidable mais le cassage de gueule des Dinos en Playoffs et notamment contre les Cavs de LeBron lui avait coûté son poste. Seulement, comme nombreux le savent, les trophées de fin de saison concernent uniquement la régulière, et il n’y a pas grand chose à dire sur Dwane tant il a régalé sur les terres de Céline Dion. Deuxième meilleur bilan de toute la NBA, meilleur bilan all-time des Raptors, seule équipe dans le Top 5 des ratings offensifs et défensifs, le tout en changeant le style de jeu des siens, c’est un travail de titan qui a été réalisé par l’ex-assistant des Mavs, aujourd’hui face à un nouveau challenge du côté de Detroit. Malheureusement, on retiendra cette triste élimination sur un sweep contre Cleveland, et LeBron doit certainement se marrer en voyant cette news, mais il sera compliqué d’aller chercher Casey d’octobre à avril. Après tout, quand vous avez une grosse période de doute l’année précédente et que vous revenez avec un meilleur bilan que celui des Warriors, c’est pas du boulot de maternelle. Et quand on voit l’intégration des Siakam, VanVleet, Poeltl et compagnie, c’est peu dire si le taf d’entraîneur a été géré par un Dwane confiant en ses troupes. Il s’est d’ailleurs exprimé avec classe et humilité suite à la réception de ce trophée.
“All the players in Toronto in the past four or five years… I’m so proud of them.” – Dwane Casey on being named the 2017-2018 Coach of the Year #NBAAwards pic.twitter.com/fdNS1VNR7E
— NBA on TNT (@NBAonTNT) 26 juin 2018
Mais forcément, ça tire dans gueule dans d’autres chaumières. Du côté de Boston et de Salt Lake City, principalement. Présents dans le trio de finalistes, Brad Stevens et Quin Snyder se voyaient bien repartir avec le trophée, mais ils ont été dépassés par un coach offrant un meilleur bilan qu’eux, finissant en tête de sa conférence. Ce qui doit forcément frustrer la Celtics Nation ainsi que la Jazz Nation, connaissant le contexte dans lequel ils ont traversé leur saison régulière. D’un côté, la titularisation de Donovan Mitchell, une Conférence Ouest hardcore, un retour en Playoffs et une évolution du style de jeu qui a fait de Snyder un véritable virtuose dans son propre vestiaire. De l’autre, la terrible blessure de Gordon Hayward, la responsabilisation des Tatum et Brown, un effectif plombé par les blessures et une très belle deuxième place à l’Est qui a fait de Stevens un incroyable magicien sur son banc. C’était annoncé avant même que la cérémonie ne commence, ce trophée de Coach de l’année était le plus dur à décerner, même devant celui de Rookie de l’année. Car personne ne “méritait pas” de finir dans le trio de têtes, les trois hommes ont été exemplaires dans leur propre situation. Tout était une question de préférence au final, et le bilan supérieur des Raptors a notamment fait la différence.
C’est forcément cool de voir Dwane Casey repartir avec le trophée. Lui qui s’est fait tej, après tous ses efforts, le voilà en quelque sorte récompensé par une Ligue qui elle a compris son travail complet. Well deserved, maintenant il faudra confirmer dans le Michigan !