Qui est votre chouchou ultime de la Draft 2018 ? La rédaction donne son avis !

Le 21 juin 2018 à 07:32 par Bastien Fontanieu

Draft prospects 2018
Source image : montage via Youtube - NBA

La Draft 2018 approche à grands pas, et les pronostics les plus fous doivent être envoyés. Qui sera votre joueur favori dans cette belle cuvée ? Sortez votre plus belle boule de cristal, et dites-nous sur quelle pépite vous allez vous réjouir.

Et d’ailleurs, comme d’habitude, vous connaissez le principe : le but est de partager tous ensemble nos avis, pas uniquement les catapulter pour ne rien avoir en retour. On attend donc vos propres votes, avec votre petit texte et ce qui vous rend sûr et certain de votre choix. Sans plus attendre, voici les génies du jour.

___

David : Gary Trent Jr

J’aime ces joueurs qui ne sont pas les plus cotés mais qui disposent d’un vrai potentiel. Des mecs qui vont sortir après la vingtième place mais qui pourraient profiter d’un environnement parfait pour progresser et éclore. Alors imaginer Gary Trent Jr. et son shoot soyeux donner un coup de main en sortie de banc aux Sixers, Celtics ou Warriors l’an prochain… un régal. Je pense vraiment que Junior a de quoi faire son trou en NBA, surtout s’il fournit le taf pour s’offrir un handle digne de ce nom.

Ben : Troy Brown

Pas d’extravagance, juste du QI et beaucoup de travail pour ce 3-and-D qui pourrait rapidement devenir un peu plus que ça. Quitte à partir sur un profil caricaturé, autant choisir un garçon bien structuré qui ne rechigne pas à aller au charbon en défense. Un bon entourage et un mentor s’occuperont du reste pour lui faire franchir les échelons. On ne parle peut-être pas d’un All-Star en puissance mais le produit d’Oregon a clairement de quoi devenir un starter séduisant pour épauler son meneur et ajouter un peu de dureté dans le jeu lorsque c’est nécessaire. On est loin de la hype d’un Luka Doncic ou même d’un Mikal Bridges mais Troy Brown a tous les outils nécessaires pour faire une belle et longue carrière chez les pros avec ce petit côté impulsif pour surprendre les adversaires.

Alexandre : Mikal Bridges

Son style offensif est parfaitement adapté à la NBA d’aujourd’hui et il a tout ce qu’il faut pour être un défenseur craint. Il est déjà un 3 and D tout à fait correct et peut s’inscrire dans la lignée des meilleurs du genre pour devenir un lieutenant incroyable. Le gars qui défend sur le meilleur exter adverse et qui plante sa quinzaine avec du rebond, de l’interception etc.

Giovanni : Mo Bamba

Parce que je suis comme ça moi, de temps en temps j’aime me laisser porter par le vent de la hype. Les cyborgs sont ou seront bientôt les nouveaux rois en NBA et Bamba a tout pour représenter cette nouvelle catégorie de joueurs. Immense, adroit (?), rapide, on est peut-être en présence du boss de fin en termes athlétiques et c’est bien le genre de chose qui me fera regarder avec attention ce que le gamin peut donner.

Hugo : Miles Bridges

Le prototype parfait du mec qui fait vraiment kiffer. De la testostérone à ne plus savoir quoi en foutre, du jump et déjà un sacré beau bébé capable d’écrabouiller tout ce qui bouge. Il m’a déjà fait bien saliver lors de son année à Michigan State par sa motivation et sa hargne, un peu à l’image d’un Draymond Green issu de la même fabrique. Bien sûr, ce n’est pas le mec qui semble destiné à la meilleure carrière parmi cette cuvée mais il a de quoi se faire une belle place en NBA, notamment auprès des Sixers qui seraient bien inspirés de le drafter en raison de sa capacité à jouer sur plusieurs postes et à courir. Hâte de le voir se frotter à des athlètes de son gabarit au sein de la Grande Ligue où il va devoir apprendre à plus utiliser son shoot (déjà très correct avec une belle méca) et développer son playmaking. Attention, il va falloir renforcer les arceaux, un taureau volant débarque sur les parquets NBA. Petite mention pour le sosie capillaire d’Elfrid Payton en la personne de Lonnie Walker ainsi qu’à Kevin Knox dont le potentiel est sans limite.

Fabien : Collin Sexton

Sans doute pas le plus talentueux de cette Draft, mais Sexton a tout pour se faire un nom rapidement dans la NBA actuelle trop policée. Car l’unique représentant de l’Alabama cette année ne fait pas dans le baskettement correct, et c’est ce qu’on aime voir quand on mate un match (surtout chez TrashTalk). Ne rentrant pas dans une case, Collin s’en est créée une rassemblant son pur shoot extérieur, son talent en pénétration et surtout son agressivité défensive. Vous voyez Marcus Smart ? Rajoutez-lui un meilleur ratio au tir et vous avez Sexbomb. Toujours là où ça fight (quand il n’est pas sur le ligne des lancers) en plus d’être fin trashtalker, le pitbull a déjà le physique (1,90m pour 95 kilos) pour envoyer pas mal de monde nettoyer le parquet dès la saison prochaine. Annoncé en 11ème position à Charlotte dans la Mock Draft, il pourrait donner une identité à la franchise de MJ qui en manque cruellement.

Paul-Arthur : Elie Okobo

Kokorico Elie Okobo in the building ! Le meneur jouait cette saison du même club que Boris Diaw à ses débuts, Pau-Orthez, et on lui souhaite évidemment la même carrière. L’arrière de 20 ans sort d’une excellente deuxième saison dans l’élite. Du handle, du shoot, il tournait à 12,9 points et 4,8 passes en Jeep. Il arrive à la Draft après s’être retiré au tout dernier moment l’année dernière. Un scoreur donc, qui possède la “mentalité américaine”, à savoir prendre le ballon et avoir cette capacité à briller individuellement, que n’avait peut-être pas Franck Ntilikina l’an dernier. Il avait éclaboussé de son talent les quarts de finale des Playoffs du championnat de France en inscrivant 44 points face à Monaco ! Suivi de près par Indiana, je serais ravi de le voir dans la rotation des Pacers l’an prochain.

Bastien : Marvin Bagley

Je ne vois aucun scénario dans lequel il n’arrive pas à exceller en NBA. Son pire cas ? C’est celui d’une machine à double-double qui est éventuellement en galère défensivement, et encore. Son meilleur cas ? Un Chris Bosh nouvelle génération, avec encore plus de qualités athlétiques. Je pense qu’on en fait une tonne sur sa défense alors que le système de Duke lui imposait de jouer d’une certaine manière, et qu’on n’en fait pas assez sur un type qui va scorer de n’importe où et avec un moteur inarrêtable. ADN d’athlète grâce à papa, formation quatre étoiles grâce à Coach K, et en plus il est gaucher ? 20-10 en fermant les yeux dans très peu de temps.


Tags : Draft 2018