Flashback Finales NBA 2015 – Game 1 : le premier d’une longue série entre Cavs et Warriors
Le 31 mai 2018 à 19:21 par Hugo Chalmin
On s’assoit tranquillement au fond de son canapé et on revient trois ans en arrière pour le Game 1 des Finales 2015, le premier épisode de la première saison de la série intitulée « Warriors vs Cavaliers ». Pour ceux qui découvrent la NBA, rassurez-vous, LeBron sortait déjà des matchs de mammouth.
Pour commencer, ne soyez pas surpris si vous ne voyez pas la jolie tête de poisson de Tyronn Lue sur le banc des Cavs. Avant que Monsieur soit installé par BronBron la saison suivante, c’est David Blatt qui était le coach de Cleveland et devait gérer le retour du Chosen One au sein de son Etat natal, l’Ohio. Et franchement, pour un come-back, le King ne va pas créer une super surprise en Finales NBA. Déjà que les Warriors paraissent imbattables, si en plus LeBron se voit dépourvu de ses fidèles soldats Kevin Love et Kyrie Irving, ce dernier abandonnant ses partenaires sur toute la série après une vilaine chute lors de la première rencontre, c’est tendu. Cette soirée nous offrira malgré tout un thriller suffoquant, nous emmenant en prolongation. Malheureusement côté Cavs, avec la blessure d’Uncle Drew en milieu d’overtime, la pression sera trop importante pour les insuffisamment larges épaules d’Iman Shumpert, du grand Timofey Mozgov et de James Jones. Le Roi aura tout tenté pour remporter le premier match de la série à l’Oracle Arena avec ses 44 pions, mais l’armada des futurs champions est trop puissante pour une team de l’Ohio privée de deux de ses trois meilleurs joueurs.
Si les Warriors n’avaient pas encore Kevin Durant dans ses rangs, l’effectif était déjà très sérieux avec notamment un peu plus de viande dans la raquette en les personnes d’Andrew Bogut, Big Marreese Speights et le grand Festus Ezeli, les trois steaks apportant à eux seuls 17 unités lors du Game 1. Les gros besogneux de la team comme Andre Iguodala, qui sera élu MVP des Finales suite à sa défense pot de colle sur LBJ (même si chef Curry l’aurait surement mérité), Harrison Barnes qui va planter un shoot assassin en overtime pour sceller le sort de la rencontre 108 à 100 pour les Californiens, et Raymond Vert, déjà leader vocal du groupe, sont en feu. On ne va quand même pas oublier les Splash Brothers qui étaient déjà bien au rendez-vous en 2015 avec un Steph Curry à 26 pions et un Klay Thompson à 21 points. Tout ça est la recette pour sortir vainqueur d’un match qui nous a offert du combat, de la classe, une ambiance de feu et un scénario digne de Spielberg.
La suite, on la connait, les Warriors vont décrocher le trophée Larry O’Brien sur le score de 4-2 pour leurs premières finales depuis 40 ans. Mais ces Finals resteront comme un immense sentiment de tristesse envers Kyrie Irving qui reviendra l’année suivante le couteau entre les dents pour crucifier Golden State lors d’un Game 7 épique. Que donnera le Game 1 de 2018 ? Réponse dès ce soir.