Les notes de Celtics – Sixers : trois génies du côté de Boston, mais pour Covington ce sera un redoublement
Le 01 mai 2018 à 06:47 par Giovanni Marriette
Envoyez les notes du match de la nuit, et sans vous spoiler… ça sent le redoublement pour quelques zozos. Et pour ceux qui préfèrent un résumé dans les règles du lard, rendez-vous ici.
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CELTICS
Al Horford (8) : il est le daron de cette équipe, celui qui fait oublier les absents et qui fait briller les présents. Le parfait patron qui se planque sous son costume de lieutenant, du pain béni pour n’importe quel coach. Attaque, défense et grandes oreilles, le mec est tout simplement le n°1 dans tous les secteurs du game.
Terry Rozier (8) : le mec était déjà un pétard ambulant, mais alors depuis qu’Eric Bledsoe a osé lui demander qui il était, Terry est tout simplement inarrêtable. C’est qu’il nous ferait presque oublier Kyrie ce con-là.
Jayson Tatum (8) : quand il déploie ses ailes, il peut commander un hot-dog dans le virage nord et gratter les oreilles d’un papy dans le Sud. La barre des 30 est presque atteinte ce soir et quand Jayson joue comme ça, on a envie de caler de la musique classique en fond sonore.
Marcus Smart (7) : 200% d’intensité des deux côtés du terrain, ça aide pour gagner des matchs en Playoffs. Toujours tiraillé entre le désir de défendre comme un fou et celui de rejoindre Fabrizio Ravanelli au Panthéon des plongeurs, Marcus a cette fois-ci ajouté quelques exploits offensifs à sa feuille de route. Vivement qu’il retrouve DeMar DeRozan en Finale de Conf, ça va pouvoir s’échanger les conseils dermato.
Marcus Morris (6) : Marcus est né à Philly et s’il y a laissé les 2/3 de son cerveau, il est toujours le genre de mec parfait pour les bagarres en Playoffs. Dur au mal en défense, opportuniste en attaque mais toujours cette peur de le voir aller fumer des gens au hasard. Tant que les fils ne se touchent pas c’est tout bénef.
Semi Ojeleye (6) : encore très efficace dans ses missions défensives, Semi est gaulée comme une semi-remorque et il a une nouvelle fois rempli son contrat. On peut donc dire qu’il se mit bien, merci de nous indiquer la porte, celle des semi-finals bien sûr.
Aron Baynes (6) : en plus d’être le hipster le plus fun de la ville, Aron Baynes se met à se prendre pour Stephen Curry. Bien lui en a pris puisqu’il aura planté plus de 3-points cette nuit que Belinelli, Saric et Covington réunis. Bien aidé il est vrai par la nullité au tir de ses adversaires, mais c’est tout de même à noter.
Shane Larkin (6) : le sosie de Malik Bentalah a joué juste quand il fallait faire souffler les futurs Hall of Famers. Encore un coup de génie de Brad Stevens, parce que Larkin qui gère ses 20 minutes en demi-finales de Conf, fallait oser la sortir en octobre.
Abdel Nader (-) : tiens, ce serait pas lui en fait le sosie de Malik Bentalah ?
Greg Monroe (-) : n’a pas joué et le monde se rendra bientôt compte du genre de supercherie qu’il est. De plus, il ne ressemble pas du tout, mais alors pas sud tout à Malik Bentalah.
Guerschon Yabusele (150) : aperçu deux minutes en fin de match, le temps de se rendre compte qu’il avait réussi à prendre du poids entre les quarts-temps 1 et 3. Ça va commencer à se voir là.
Jaylen Brown (-) : ses coups de pédale lors du Game 7 face aux Bucks l’ont fait réfléchir, il rejoindra donc prochainement la Team Rabobank afin d’essayer de gagner le maillot à pois rouge.
Brad Stevens (10) : encore du boulot d’orfèvre. des temps-morts parfaits, une rotation raccourcie mais tellement adaptée… et une première bataille remportée face à Brett Brown. Merci de lui filer le COY, ça mérite quand même pas mal.
SIXERS
Ben Simmons (6) : le public lui a scandé des “not a rookie” toute la soirée, mais Benny n’en a rien eu à foutre. Une ou deux passes de génie façon Magic, un ou deux tomars à la LeBron mais trop de ballons perdus. mais ROY quand même hein.
J.J. Redick (6) : toujours efficace dans son rôle de sniper translucide compulsif. 20 points pour lui ce soir, et en plus je l’avais en TTFL.
Joel Embiid (6) : aussi énervant et passif en défense que monstrueux en attaque. Chaque repli défensif foiré fut suivi par des fulgurances offensives, mais faire du Olajuwon et du Dirk en attaque ne suffit pas toujours pour devenir une légende. Allez, focus.
Dario Saric (5) : volontaire au rebond, sélection de tir très propre, mais l’adresse n’a pas toujours été au rendez-vous. L’un des seuls Sixers à avoir paru concentré à 200% sur le match.
Marco Belinelli (5) : toujours ces foutus tirs penchés, on va finir par l’envoyer le vendredi chez Arthur. Avec un peu de chance les mecs le prendront pour Jean Reno.
Ersan Ilyasova (5) : moins percutant qu’à son habitude, moins adroit aussi. Fait partie de ces gars sur qui Brett Brown compte en sortie de banc, du coup les Sixers ont perdu.
Robert Covington (2) : le regard de Doc Gynéco et Mickaël Gélabale, l’adresse de Josh Smith version Detroit et la défense 2016-17 de James Harden. Match cauchemardesque pour Bobby, y’a des oreilles qui vont être bien rouges au débrief.
T.J. McConnell (-) : le punk à chien des Sixers avait perdu son clebard, Brett Brown a donc évité de faire jouer le maître sans son chien.
Amir Johnson (-) : cinq minutes et puis s’en va, Brett Brown semble avoir pigé que le mec était incapable de poser un dribble, voire de mettre un pied devant l’autre.
Justin Anderson (-) : performance aussi insipide que son nom est courant.
Richaun Holmes (-) : Jojo était chaud alors le presque Richard n’a pas été convié à la fête avant le garbage time.
Markelle Fultz (-) : bien parti pour mater les Playoffs assis sur un banc, presque comme Nikola Jokic.
Jerryd Bayless (-) : merci de nous rappeler qu’il existe.
Brett Brown (4) : il a peut-être une tête de vieux Steve Kerr, mais hier il n’en avait pas le talent. Pas ou peu d’ajustements, on attend le Game 2 avec impatience.
Rendez-vous jeudi soir pour l’acte 2 entre Boston et Philly. Certains veulent faire le plein de victoires à la mez, d’autres veulent y repartir avec un peu de confiance. Obligation néanmoins d’être à l’heure et en forme jeudi, sinon les coups de bâton seront de nouveau de sortie.