Les notes de Bucks – Celtics : Malcolm + Khris + Jabari + Thon x Giannis = un gros Milwaukee

Le Grec Freek a porté Milwaukee sur ses épaules, bien aidés de la plupart de ses lieutenants, dans un match intense et longtemps putain de disputé. Milwaukee s’est montré solide et discipliné. Boston n’était pas mal non plus, mais les Celtics ont manqué d’adresse et de créativité. 

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BUCKS

Bledsoe (5,5) : Frustrant parfois par ses choix, le Mini-LeBron a fait du sale dans le deuxième, et les Bucks ont pris les rennes du match, pour ne jamais les lâcher, malgré toutes les tentatives celtiques. Il a fallu gérer ensuite, et là, Bledsoe n’a pas été parfait, mais il s’est relativement géré, et le jeu des siens avec. Sa défense comme son adresse ont commencé à se faire douteuses, mais il n’a cessé de mettre toute son énergie dans la bataille.

Brogdon (7,5) : En la présence de Bill Clinton, le Prez a donné le ton du match, obligeant Brad Stevens à utiliser le premier temps-mort du game. De la défense on ne peut plus intelligente, du rythme et de bonnes initiatives, Malcolm a régalé, tout en montant en volume au fur et à mesure du match. Comme en atteste son gros shoot bien clutch qui repousse Boston dans le quatrième.

Middleton (7,5) : Une défense de fer, comme avec ce ballon volé dans les mains d’Horford qui le postait. Mais surtout une efficacité folle, un 7 sur 8 aux tirs tout en flegme et en fluidité pour maintenir l’écart et calmer les ardeurs des Celtics.

Antetokounmpo (8,5) : Giannis a commencé discret, dans la lignée de son match 5, contraint de prendre des shoots casse-croûtes. Il inscrit enfin ses premiers points pour faire recoller Milwaukee à 14-10. Les Bucks avaient besoin d’un Giannis au top pour prolonger la série, ils l’ont aidé à prendre son rythme, et le contact avec un Smart un brin kamikaze a fini de chauffer le Grec Frites. Et comme l’animal peut claquer des Euro-step de l’espace, des stepback d’enfer et couvrir tout le terrain en défense, ça donne du 34-14-4. Et surtout un money time de franchise playa, quand la survie dans la série était en jeu. Giannis étoilé continue de croître devant nos yeux, et ça devient quand même de plus en plus flippant.

Maker (7) : À l’honneur du Gale of Zones de la semaine, Thon Maker a rapidement pris deux trois-points sous les encouragements de sa salle, deux échecs. Thon a insisté et s’est battu toute la rencontre. Récompensé avec ce contre sur le dunk de Jaylen Brown, il a protégé son cercle, finissant ainsi de stabiliser une excellente défense  de Milwaukee, tout en permettant d’écarter le jeu en attaque. La blessure de John Henson n’a pas eu que des mauvais aspects…

Dellavedova (5) : Du punch et du vice en sortie de banc, des bonnes passes et des shoots ratés.

Parker (7) : Un apport considérable, tout en énergie, prise d’intervalles et de rebonds, et une pression permanente vers le cercle. 

Zeller (3,5) : a joué les utilités.

Snell (5,5) : Utile, sérieux, précis au bon moment.

Prunty (6) : Une soirée convaincante pour les Bucks et leur coach. Un peu de défense de zone, une bonne utilisation du banc, et même un peu de tactique pour libérer Giannis de l’étreinte. Les Bucks sont encore en vie, et c’est tout de même un peu, un peu, grâce à Prunty.

CELTICS

Rozier (4,5) : Tout bouillant d’entrée avec un ballon dérobé dans le dribble d’Eric Bledsoe, qui devrait commencer à le connaître maintenant, Rozier a balancé du gros shoot avant de s’enflammer, trop en faire et en foutre partout.  5 sur 17 aux shoots, ça fait plein de tâches.

Brown (6,5) : Avec un matchup favorable (Brogdon, fatalement en défense sur Brown, au pire Tatum), il n’a pas su suffisamment en profiter. Engagé, tranchant, solide en défense, il a manqué d’adresse et d’un peu plus de cannes pour vraiment porter les Cs dans leurs tentatives de comebacks. On en connait un qui va revenir plus que déter pour le match 7.

Tatum (7) : Non mais la sérénité qu’il dégage lui, c’est effrayant. La défense de Middleton ou Giannis ne lui a rien laissé, alors il est allé chercher ses points comme un grand, à la corde, en ne cessant d’aller au contact pour récolter des lancers. En plus, son talent ne semble avoir aucune limite, coucou le combo step back three juste parfait dans les dents de Middleton. Tatum semble à chaque match un peu plus à l’aise dans le jeu NBA, et capable de porter toujours un peu plus de responsabilités.

Ojeleye (1) : Titulaire surprise, il a joué un total de 21 minutes et 39 secondes pour 0 point, 4 rebonds, 0 passes, et un tir tenté, un trois-point raté. Tous les coups de Brad Stevens ne peuvent pas toujours fonctionner.

Horford (7,7) : Un double double qui ne reflète pas l’ampleur du match d’Al. Un gros dunk en fixant-dépassant Middleton, trop léger, et le premier temps mort des Bucks, puis un trois face à Tyler Zeller, trop lourd ; Horford n’a cessé de travailler la défense des Bucks au scalpel. Tour de contrôle en attaque, expert de la construction, c’est autour de lui que s’est orchestré ce run de 20-8 dans le troisième. Mais justement, le jeu des Celtics tournait peut-être un peu trop autour d’Horford, et manquait donc un peu de vitesse et de mouvement.

Smart (4,5) : Heurté dès son entrée sur sa main droite, sa main opérée, il a tout donné. Une défense de psychopathe sur certaines séquences histoire de garder Boston en vie, mais trop de muscle en attaque et un manque d’adresse flagrant.

Morris (3) : Venu donner du scoring à la seconde unit, il n’a rien demandé à personne pour prendre ses shoots. N’importe comment. 5 sur 14 le cochon.

Baynes (5) : Le roux de secours.

Larkin (5) : Des minutes correctes, limite quelconques.

Stevens (5) : Boston n’a pas su sortir de ses systèmes et de son savoir-faire pour arracher la qualification à Milwaukee. Stevens n’a pas su trouver de solution pour empêcher Giannis de s’approprier ce match, si tant est qu’il y’en avait une.

Milwaukee a joué en équipe et tout en énergie pour aller chercher un match 7 qui s’annonce immense. Il va falloir être encore plus grands que ça, même Giannis, si les Bucks veulent créer l’exploit d’aller se qualifier à Boston.