Les 15 raisons qui font que ce 1er tour des Playoffs est immanquable, et J.R. Smith bourré n’en fait pas partie
Le 13 avr. 2018 à 10:37 par Giovanni Marriette
On y est, la saison régulière a rendu son verdict à l’issue d’une dernière nuit magique, probablement en hommage à Catherine Lara et son violon. La NBA revêtira son habit de Playoffs dès samedi et embarquera avec elle des centaines de milliers de geek la bave aux lèvres devant ce spectacle printanier. Vous avez encore des doutes sur l’utilité de vous bouffer du basket durant les trois prochaines semaines ? Et de une vous êtes bien fous, et de deux on vous donne donc désormais quinze raisons de filer dès aujourd’hui chez Shopi pour préparer votre hibernation. Ça va être historique, genre historique.
Pour commencer, un petit coup d’oeil sur les séries qui nous attendent, car un bon repas nécessite avant tout une belle table :
Conférence Est :
- Toronto Raptors – Washington Wizards
- Boston Celtics – Milwaukee Bucks
- Philadelphia Sixers – Miami Heat
- Cleveland Cavaliers – Indiana Pacers
Conférence Ouest :
- Houston Rockets – Minnesota Timberwolves
- Golden State Warriors – San Antonio Spurs
- Portland Trailblazers – New Orleans Pelicans
- Utah Jazz – Oklahoma City Thunder
Let’s go ? Let’s go.
- Honneur au Roi, on vous laisse deviner les moyennes à venir de LeBron James face aux Pacers. Ces pauvres Pacers qui nous lâchent une saison magnifique malgré les moqueries initiales mais qui vont donc probablement se prendre une bourrasque comme rarement ils se sont pris. Ou plutôt la même que… LeBron James leur a déjà mis la saison passée. En 2017 ? 32,8 points, 9,8 rebonds et 9 passes à presque 60%, plus un sweep propre et net. On prend les paris pour 2018 ?
- La match-up de ce premier tour à l’Est ? Joel Embiid vs Hassan Whiteside, messieurs dames. Deux des meilleurs pivots de la Ligue, deux mecs qui adorent se rentrer dedans sur le terrain autant que sur les réseaux sociaux. Le Process ratera le premier match, mais par contre… Hassan ne le ratera pas à son retour.
- Parce que si vous voulez privilégier la Ligue des Champions, sachez que la compétition est truquée et qu’elle reviendra forcément au Real Madrid. On n’a pas ce genre de problème en NBA nous, n’est-ce pas les Kings ?
- Magnifique duel entre les deux meilleurs backcourts de la Ligue, mais dans la catégorie des backcourts qui s’auto-congratulent en permanence. Beal/Wall face à DeRozan/Lowry, quatre des plus beaux losers de ces dernières années. Comme la vie est bien faîte, tout le monde ne pourra pas perdre en même temps, il faudra attendre le tour suivant.
- Bucks-Celtics c’est le JasonTerryco, c’est le GregMonroeico, mais c’est surtout l’occasion de voir comment la jeunesse celte sera capable de tenir face aux mutants du Wisconsin. On aura peut-être du 35/14/6/3/3 de moyenne avec Giannis Antetokounmpo, mais on a aussi hâte de voir le comportement des U17 de Boston. Habituez-vous à voir Jaylen Brown, Jayson Tatum ou Terry Rozier en Playoffs, on va en prendre pour quinze ans.
- Parce que Gérard va jouer défoncé un soir sur deux, c’est à dire… les soirs de match. Bah oui on vous a menti, vous ne pensiez quand même pas que l’on allait passer sous silence la présence en PO du meilleur joueur de la planète ?
- Les Wolves sont de retour en Playoffs, quatorze ans plus tard. La dernière fois que le Minnesota ne dormait pas en avril ? Plus Belle la Vie n’existait pas, Zizou ne connaissait pas plus que ça Marco Materrazi et Karl-Anthony Towns avait neuf ans et il mangeait ses crottes de nez. Ah oui, en face on a juste les Rockets et leurs douze possessions par minute. Allez, défibrillateur.
- Warriors vs Spurs, c’est Zaza vs Kawhi, Popovich face à son fils Steve Kerr, et un duel entre Tony Parker et Stephen Curry, aka les deux meilleurs meneurs de la Ligue. Un bon échauffement pour des Warriors un peu malades, et l’occasion de voir que les vétérans texans sont toujours capables de botter le cul des petits insolents.
- Parce que c’est le moment idéal pour se faire des soirées Curly / saucisson / Pringles / Brie de Meaux / Berroca Boost / Tourtel Twist / Raclette / Alligot entre amis. Et cette phrase n’est pas du tout tiré d’une histoire vraie, toute ressemblance avec une personne connue n’est que purement fortuite.
- Mais qui peut bien être la meilleure équipe de la Ligue depuis fin janvier ? Les Rockets ? No. Les Raptors ? Nein. Le Jazz ? Oui. LE JAZZ ??? Oui mon colonel, ceux-là même qui perdaient en juillet dernier leur franchise player et à qui on prévoyait une sympathique dixième place. Rudy Gobert en étendard, Dono Mitchell pour en claquer 40 une ou deux fois dans sa série, on va s’éclater et on vous propose d’ailleurs de passer au paragraphe suivant…
- RUSSELL WESTBROOK. Le type, là, qui vient de valider une deuxième saison régulière en triple-double. Ce fameux type qui ne vit que pour l’adrénaline et/ou les stats. On va tous bégayer au premier 50/15/15, mais au moins on bégaiera ensemble. Et si ça passe, on passera au level supérieur en demi.
- ANTHONY DAVIS. S’il y a une franchise qui mérite ses Playoffs c’est bien les Pelicans. Orphelin de DeMarcus Cousins en cours de saison, le groupe en est pourtant ressorti soudé et décroche un superbe spot en Playoffs. En face ? Damian Lillard débarque avec son lance-flammes. Dame Dolla et Anthony Davis en Playoffs ? C’est comme du rab de fromage à la cantine.
- Parce que Ian Mahinmi, Timothe Luwawu, Joffrey Lauvergne, Tony Parker et Guerschon Yabusele. Et parce que si vous voulez voir des Français gagner, pas sûr que Roland-Garros et le Tour de France ne soient cette année encore une bonne idée.
- Parce que les champions en titre ont la gastro, pour voir si le D’Antoni basketball ça gagne en Playoffs, pour constater qu’un Argentin de quarante balais peut être plus athlétique qu’un cainri de dix-neuf.
- Parce que c’est la vie. Et vous le savez. Des séries au couteau, des Game 7 qui pourraient pleuvoir comme un dimanche au Roudourou, des salles colorées et à l’unisson, et ce putain de parfum dans l’atmosphère à vous filer la chair de poule même dans un four. Et puis d’abord, on se cogne pas 82 matchs de régulière pour allez dormir en avril, c’est la règle numéro 1.
Départ prévu samedi pour deux soirées de folie, et les nouveaux arrivants nous en donneront des nouvelles. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, on vous fait péter un samedi soir en direct sur YouTube, et on vous emmène même sur… un bateau le dimanche. Parce qu’ici on fait les choses bien, alors ne doutez plus que la NBA en fera de même.