Jerry West croit en la domination du basket dans quelques années : “Ce sport va dépasser tous les autres”

Le 20 févr. 2018 à 11:11 par Benoît Carlier

Jerry West
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Récompensé par Adam Silver du Lifetime Achievement Award lors de ce week-end de festivités à Los Angeles, Jerry West est revenu sur le développement exponentiel de la NBA et du basket-ball en général depuis son arrivée dans la Ligue. Selon le Logo pas de doute, l’avenir du sport s’écrit avec une grosse balle orange en figure de proue.

On le sait, le All-Star Weekend est l’occasion de toutes les folies et les excentricités. Mais ce n’est pas vraiment le style de l’ancienne gloire des Lakers désormais consultant chez les Clippers. Bientôt octogénaire – on aimerait d’ailleurs bien connaître la liste de tous les invités à sa fête d’anniversaire vu le carnet d’adresses de l’animal – Jerry West côtoie ce milieu depuis près de soixante ans. Le temps de constater de nombreux changements dans les règles mais surtout en termes d’exposition médiatique de ce sport autrefois presque intimiste qui rassemblait beaucoup moins qu’il ne le fait aujourd’hui. Le Hall of Famer s’est retourné sur l’évolution du basket depuis son arrivée en Californie lors de la Draft de 1960 devant les caméras de la NBA.

“This game is gonna overtake all the other sports.”

Jerry West speaks on the game of basketball and addresses his former teammate Elgin Baylor at the @NBA Legends Brunch. #NBAAllStar pic.twitter.com/q0B046FpZu

— NBA TV (@NBATV) February 18, 2018

“Il y a des années de cela, quand je suis arrivé à Los Angeles, nous n’étions personne. On faisait simplement la dernière page de deux journaux, nous n’avions pas de reporter et la couverture était presque inexistante. Alors de voir la façon dont ce sport a grandi et les progrès qui ont été faits c’est tout simplement remarquable. Je n’ai pas envie de faire dans la controverse, mais je pense que ce sport va dépasser tous les autres.”

Il n’y a qu’à voir le montant des contrats signés aujourd’hui et le comparer avec ceux d’il y a dix ans. Cela deviendrait même indécent de les mettre en perspective avec les salaires qui étaient pratiqués durant la carrière de joueur de Jerry West. La NBA vit actuellement son âge d’or et rien ne semble pouvoir l’arrêter dans sa progression. Légèrement avance sur la NFL, la MLB ou la NHL qui ne touchent pas autant l’intégralité du territoire mondial, la Grande Ligue multiplie les expériences à l’international et peut désormais compter sur un important contingent étranger au sein de ses trente franchises – ils étaient 108 au début de la saison en provenance de 42 pays. Les répercussions sont perceptibles jusqu’en France où l’on assiste en ce moment à une véritable émulation positive rassemblant de plus en plus de curieux pour suivre l’actualité de la NBA et investir dans des produits anticernes afin de continuer de regarder les matchs au milieu de la nuit. Avec une couverture élargie et une émission quotidienne, beIN Sports fait plus que le taf afin d’offrir à cette belle Ligue toute l’exposition qu’elle mérite. Alors, loin d’être dans la controverse ou l’aveuglement, Jerry West traduit une vérité factuelle. Les audiences de la NBA n’ont jamais été aussi bonnes, tout comme la santé économique de l’Association. Le football reste aujourd’hui encore, bien au-dessus de tous les autres sports en termes d’intérêt et d’engouement planétaire, mais le basket-ball commence gentiment à pointer le bout de son nez en termes de notoriété, et ce dans de plus en plus de pays.

Que de chemin parcouru depuis soixante ans ! Plus récemment, on constate des progrès constants, pratiquement année après année. Les prochains axes de développement sont nombreux, à commencer par la création d’autres franchises NBA à l’étranger et de la multiplication des Global Games ainsi que des matchs à des horaires internationaux. Le second axe de progrès concerne évidemment les relations entre les différentes institutions du basket, la FIBA, l’Euroligue et la NBA ayant historiquement des rapports assez conflictuels.

Source texte : NBA.com


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