Ray Allen agite le drapeau blanc pour féliciter Paul Pierce : “Je serai toujours un Celtic”
Le 14 févr. 2018 à 10:15 par Benoît Carlier
Grand absent de la cérémonie de retrait du maillot de Paul Pierce à Boston ce dimanche, Ray Allen a tenté de se rattraper avec un post fort de sens qui tend vers une réconciliation générale. Alors, on fait la paix ?
Ça ne vous aura pas échappé si vous étiez devant votre télé ou à l’Antenne pour vivre ce Celtics – Cavaliers en direct, il manquait un grand représentant du Big Four de l’équipe championne en 2008 au TD Garden dimanche soir. Rajon Rondo, Kevin Garnett et Doc Rivers étaient tous présents pour venir applaudir P-double lors de cette soirée qui lui était dédiée, mais Ray Allen manquait à l’appel. Les blagues étaient alors de sortie sur les réseaux sociaux et partout ailleurs, les champions 2008 ayant moyennement apprécié le départ de Jesus Shuttlesworth chez l’ennemi floridien en 2012. Alors que l’on pensait cette histoire terminée depuis que le meneur des Pelicans avait fait un pas en direction du sniper en l’invitant à une réunion d’équipe l’été prochain, ça semble un tout petit peu plus compliqué que ça entre les anciens inséparables. Sugar Ray ne se sentait probablement pas de venir à Boston pour se faire siffler par une partie du public, mais il a tout de même ressenti le besoin de congratuler The Truth sur Instagram tout en s’exprimant sur leur aventure collective partagée dans le Massachusetts. Accrochez-vous, c’est parti !
“Ce que nous avons réalisé en 2008 était quelque chose de spécial. Pas seulement à l’échelle de Boston mais à l’échelle du sport professionnel. La vérité c’est que sans chacun d’entre nous au sein de cette équipe, nous n’aurions jamais pu réaliser l’impensable. Passer de la dernière place du classement à gagner le championnat en un an était inattendu. Mais on l’a fait ! NOUS l’avons fait – Paul Pierce, Kevin Garnett, Rajon Rondo, Tony Allen, P.J. Brown, Sam Cassell, Glen Davis, Eddie House, Kendrick Perkins, Scott Pollard, James Posey, Leon Powe, Gabe Pruitt, Brian Scalabrine, Doc, Danny, tout le monde dans l’organisation des Celtics, nos femmes, nos enfants, nos familles, les fans de la ville de Boston et moi. Lors de dernières années, j’ai été critiqué, fustigé et mon nom a été bafoué. Vous n’avez peut-être pas envie d’entendre ça mais je serai toujours un Celtic (c’est un fait). Je vais toujours chérir ces liens que j’ai entretenu avec mes coéquipiers et les gens de la ville de Boston (c’est la vérité). Nous avons tous donné tout ce que nous avions. Nous avons tous gagné et élevé cette bannière de champion NBA 2008 ensemble (ubuntu). Paul Pierce nous a accueilli, Kevin et moi, les bras ouverts depuis le premier jour et nous n’avons jamais regardé en arrière. Paul et moi avons parlé de cette époque lors de laquelle nous étions coéquipiers, quand nous allions au combat chaque soir en sachant que nous pouvions compter les uns sur les autres et nous avons aussi parlé de ma décision de partir durant la free agency – un choix que j’ai fait pour ma famille. Malgré tout ce que vous avez pu lire ou entendre, ce n’est que de l’amour. Paul et moi souhaitons plutôt établir des ponts qu’ériger des murs. Félicitations à Paul, numéro 34, pour voir ce maillot rejoindre le plafond du TD Garden. Je te salue pour ton dévouement à la ville de Boston et à nous, les champions 2008. #thetruth”
Même si Ray-Ray a été convié au rassemblement l’été prochain, c’était peut-être plus une invitation polie et il n’est pas sûr d’être le bienvenu. Mais au moins, ce post a le mérite d’être clair. Allen ne regrette pas d’être allé chercher une seconde bague à Miami et referait la même chose si c’était à refaire. Néanmoins, il ne pourra jamais effacer de sa mémoire l’obtention de son premier titre à Boston, dans un groupe si particulier qu’il nous fallait retracer son histoire sur TrashTalk cette année. Que ses anciens coéquipiers le veuillent ou non, son nom sera toujours accolé aux leurs dans les livres d’histoire et les Celtics n’auraient sûrement jamais remporté ce titre sans l’arrière. Alors plutôt que de rester en froid, six ans plus tard, pourquoi ne pas se serrer la main une bonne fois pour toute et siroter des caïpirinhas ensemble en se remémorant le bon vieux temps ?
De l’eau a coulé sous les ponts et les jet skis depuis cette époque et il est écrit que ces quatre là se réconcilieront un jour. Si Magic Johnson et Isiah Thomas ont attendu des décennies, on espère que ce ne sera pas aussi long pour les champs 2008.
Source texte : Instagram