Top des feel good stories made in Africa : Luol Deng, la classe face à toutes les épreuves

Le 12 févr. 2018 à 12:10 par Alexandre Martin

Luol Deng
Source Youtube NBA TV

Ils sont nés en Afrique, ils ne sont pas forcément devenus les plus grosses stars de la NBA, mais leurs vies ou le déroulement de leurs carrières ne peuvent que donner le sourire et mettre du baume au coeur ! Les feel good stories, on adore ça. Et à l’occasion de la sortie au cinéma de la nouvelle production Marvel Studios “Black Panther” (le 14 février), TrashTalk vous propose de découvrir ou redécouvrir quelques histoires autour de ces basketteurs issus du berceau de l’humanité.

A bientôt 33 ans, Luol Deng est plutôt sur la fin de sa carrière puisqu’il écume les parquets de la NBA depuis la saison 2004-2005. De Chicago à Los Angeles (chez les Lakers) en passant par Cleveland et Miami, l’ailier longiligne (2m06) a participé à 880 matchs en saison régulière, 62 en Playoffs. Deux fois All-Star en 2012 et 2013 et vainqueur du Sportsmanship Award en 2007, Luol Deng a marqué toutes les équipes pour lesquelles il a évolué par son sérieux et sa polyvalence. Attaquant de haut niveau, capable de scorer en grande quantité si son escouade en a besoin (pas mal de saisons entre 15 et 20 points de moyenne), Deng est avant-tout un joueur complet. Il peut peser au rebond, il peut distribuer du caviar à ses coéquipiers mais aussi museler le meilleur extérieur adverse. Il comprend et applique toujours parfaitement les systèmes proposés par le coach, il ne cherche jamais à briller plus que les autres ou à devenir la star de l’équipe. Chaque entraîneur veut un Luol Deng dans son groupe, c’est sûr.

Mais qu’en serait-il si Manute Bol – compatriote soudanais – n’avait pas pris sous son aile les enfants de la famille Deng lorsqu’elle est arrivé en Egypte, afin de leur inculquer les bases d’un sympathique sport se pratiquant à l’aide d’une grosse balle orange ? Qu’en serait-il si le père de Luol n’avait pas obtenu l’asile politique en Angleterre ? Qu’en serait-il s’il avait choisi le foot plutôt que le basket, beaucoup moins populaire de l’autre côté de la Manche ? L’histoire de ce joueur que l’on surnomme parfois “The man from Sudan” aurait été grandement différente, c’est certain. Toujours est-il que grâce aux conseils et à l’apprentissage fourni par le grand Manute, Luol Deng va épater tout le monde à Londres. Il va proposer de véritables festivals sur les parquets lors d’un tournoi européen pour les juniors alors qu’il n’a encore que 13 (1998). A partir de là, tout est lancé. Deng passera même par la très fameuse université de Duke avant d’intégrer la NBA lors de la Draft de 2004 (7ème). Et alors qu’il devait galérer avec sa famille dans un cadre chaotique au Soudan, Luol retournera le scénario et deviendra un pilier chez les Bulls pendant plusieurs saison. Cela s’est joué à pas grand chose, cela aurait pu être catastrophique, mais Deng en a fait une belle histoire. Une qu’il espère terminer avec la plus belle des notes, celle d’un titre de champion pour servir d’exemple ultime auprès des plus jeunes.

Le jeu, la classe, l’attitude, manque plus que la bague.


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