Un match épique entre Cavs et Wolves : record NBA à trois-points, sourires à Cleveland, la totale

Le 08 févr. 2018 à 05:46 par Bastien Fontanieu

Cavs
Source image : NBA League Pass

On devait parler en priorité de cet énorme shoot rentré au buzzer par LeBron afin de permettre aux Cavs de l’emporter face aux Wolves, mais on peut aussi se poser sur la rencontre dans son intégralité… car quelle rencontre.

Un petit classique de saison régulière ? On en a bien eu un cette nuit, un qui proposait tous les éléments possibles et imaginables pour que cela devienne épique. Par exemple, les parents de Karl-Anthony Towns présents dans les gradins et se régalant devant la partie monstre du fiston. Par exemple, l’anniversaire d’Isaiah Thomas et des Cavs sur le point d’imploser. Par exemple, une trade deadline qui faisait tic-tac et imposait à certains de prendre vite feu. Toutes ces bases étaient évidemment sublimées par le sérieux des stars, Jimmy Butler et LeBron James se rentrant dedans afin de délivrer le meilleur package possible. Entourés par des snipers décidément chauds, les deux franchise players rentraient dans l’histoire en voyant 40 tirs de loin être plantés dans un seul match NBA. Nouveau record all-time, et dire qu’on a eu ça en plein mois de février avec des Cavs crevés face à des Wolves loin d’être spécialistes de chez spécialistes. Qui aurait pu miser dessus ? Personne, comme cette fin de match absolument épique et ces joueurs qui sont sortis de l’ombre afin de briller sous les plus belles lumières, il faut qu’on en parle.

Des copains comme Cedi Osman, comme Gérard, comme Korver, comme Jamal, comme Wiggins. Des copains venus se serrer la main en premier mais se décapiter sur le parquet car c’est l’impression que donnaient ces deux franchises. Alors évidemment, hostilité et respect il y avait, mais ténacité et abnégation il y avait par-dessus tout. LeBron refusait de perdre ce match, égalisant, contrat, défendant, annonçant, pliant le game d’un jumper décisif. Sauf que n’était pas lui qui nous intéressait. C’était cette bande de Cleveland, souriante et engagée, qui célébrait ce shoot avec la naïveté d’un gamin de 7 ans. Peut-être, peut-être bien qu’il fallait cette win pour débloquer quelque chose, pour se faire violence, pour dire stop et on s’y remet derrière un leader engagé. Peut-être qu’après avoir tué les Wolves, nos amis les Cavs vont pouvoir violenter les Hawks ce vendredi puis se rendre à Boston pour un showdown très attendu. Car c’est ça, finalement, qu’on attend le plus avec cette soirée : la présence de deux franchises motivées, plutôt que le massacre d’une par une autre. Le timing ne pouvait être meilleur, surtout en pleine trade deadline et un management qui va devoir trancher ce jeudi. Est-ce qu’un seul match peut régler magiquement les maux des Cavs ? Non. Mais est-ce que, au fond du trou comme les gars de Cleveland y étaient, on peut dire qu’une étincelle est toujours la bienvenue lorsqu’on est dans l’obscurité ? Oui. On verra ce qui se passera ce jeudi, si Koby Altman et compagnie vont tout faire bouger. Mais LeBron a envoyé son message et même si certains n’aiment pas sa présence, sa domination reste trop grande. Le voir fêter ça en équipe était aussi chouette que… neuf.

Atlanta vendredi et Boston dimanche, sauf cataclysme on pourrait avoir un match de dingue ce dimanche chez les Celtics. Mais avant cela, il faudra confirmer toutes ces belles accolades du moment avec de vrais propos. La base est installée, les boys doivent se lancer.

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