Tony Allen prolonge son arrêt de quelques semaines : l’infirmière des Pelicans doit être un avion de chasse

Le 12 janv. 2018 à 20:49 par Pierre Aimond

tony allen
Source image : Youtube

Absent depuis déjà un mois, le vétéran des Pelicans était censé revenir dans les prochains jours. Sauf que l’on sait désormais que Tony Allen manquera au moins deux semaines supplémentaires, en raison d’une aggravation de sa fracture du péroné, alors que celle-ci était quasiment guérie. Vous avez parlé de poisse ?

Pendant longtemps, les Bulls et les Grizzlies se partageaient la palme de l’équipe la plus poisseuse de la Ligue. Aujourd’hui, on a du mal à imaginer quelle équipe est plus touchée par les blessures que New Orleans, dont l’infirmerie est pleine à craquer, peu importe l’année ou l’effectif. Alors qu’Anthony Davis a manqué le dernier match et pourrait louper le suivant, on apprend par Fox Sports New Orleans que Tony Allen, l’arrière débarqué de Memphis cet été, aura besoin de 2 à 4 semaines supplémentaires pour revenir de sa blessure au péroné. Une rechute qui tombe mal, alors que les Pels sont, comme à leur habitude, courts en termes de rotations et que le leadership d’Allen manque à une équipe de NOLA trop irrégulière.

Non pas que Tony Allen soit une pièce majeure de l’effectif de New Orleans cette saison (4,7 points et 2 rebonds de moyenne), mais son apport défensif pourrait aider une équipe catastrophique dans le domaine. Avant-derniers de la Ligue au nombre de points encaissés par match (110,8), les Pelicans gâchent tous leurs efforts en attaque (quatrième attaque de la Ligue avec 110,6 points par matchs) par une passivité incroyablement frustrante de l’autre côté du terrain. D’autant plus que le chien de garde en chef des Pels aurait pu dépanner à l’aile, alors que Solomon Hill n’est toujours pas de retour sur les parquets. Le tout en poussant une ou deux gueulantes sur ses quelques teammates un peu trop fainéants dans le repli défensif, et on ne vise personne. Il va donc falloir faire le dos rond à New Orleans, en espérant que Davis puisse vite revenir, notamment pour compenser les lacunes (de motivation plus que de capacités ?) défensives de Boogie, et pour permettre de varier un peu les phases d’attaque…

Décidément, les Pels ne sont vraiment pas vernis. Après, tant que les shooteurs de l’équipe continuent à allumer sans complexes (37,5% du parking dont 44% pour E’Twaun Moore), New Orleans pourra espérer gagner les matchs en attaque. Jusqu’à ce que les Playoffs arrivent, et là, vous connaissez la chanson…

Source texte : Dan Feldman / NBC Sports