Yogi Ferrell nous refait le coup de 2017 : 7/10 du parking et victoire des Mavs à Charlotte, la NBA qu’on aime

Le 11 janv. 2018 à 09:16 par Giovanni Marriette

Qui se rappelle de cette douce story hivernale de 2017, lorsque le tout petit Yogi débarquait d’un manga pour coller neuf paniers à 3-points aux Blazers avant de voir son ten days contract transformé en CDD de deux ans ? Merci, on reconnaît les vrais. Un an plus tard ? Le petit Yogi fait partie à part entière du roster de Rick Carlisle et nous a donc sorti cette nuit une perf dont il a le secret.

Et il fallait bien ça pour tenir tête à des Hornets toujours aussi malades mais bien décidés à lancer – enfin – leur saison. Il fallait bien ça pour répondre à un Kemba Walker en mode Kemba Walker pour l’une des premières fois de la saison, la reine des abeilles terminant sa partie avec 41 points à 16/28 et un torticolis pour chacun de ses défenseurs du soir. Il fallait bien ça pour faire face à un Dwight Howard qui commençait son match en mode 2010, mais par la suite tourmenté par son aversion pour les lancers (5/18 à l’arrivée). Pour répondre au mieux au dard piquant des Hornets ? Le sosie de Jim Carrey a pu compter sur ses soldats habituels. Harrison Barnes continue à voguer en-dessous du radar avec une nouvelle grosse perf (25 points à 9/13 au tir dont 3/5 du parking et 4/4 au lancer + 11 rebonds), Dirk Nowitzki est à deux doigts de nous dire qu’il va rempiler pour quatre saisons (encore 19 points en 23 minutes pour Duncan McLeod), Dennis Smith Jr. a beaucoup tiré mais a agressé sans relâche la défense de Charlotte et J.J. Barea a une nouvelle fois joué les emmerdeurs du haut de son mètre quarante d’énergie.

Mais le facteur X de ce match se nomme donc Yogi Ferrell, le meneur de poche de 24 ans s’étant rappelé cette nuit au bon souvenir de son idyllique hiver 2017. Habitué à nous ressortir de gros flashbacks de temps en temps et déjà bien à l’aise la veille face au Magic, le tout petit bonhomme a d’abord lâché deux bombes au premier quart-temps, pour réveiller des Mavs partis sur un 0-9 qui n’annonçait rien de bon, puis une ficelle au deuxième quart, trois au troisième round, et une dernière pour refermer la bouteille. La Yogimania refaisant surface le temps d’une soirée, le temps de plonger les Hornets dans un désarroi qui semble vouloir durer toute la saison et le temps d’offrir une nouvelle victoire à des Mavs loin d’être aussi ridicules que ce que l’on voulait bien annoncer.

A l’arrivée une grosse victoire, 115-111, et le plaisir pour les fans de Dallas de voir que l’un de leurs petits génies peut encore sortir de temps en temps de sa boîte. Doucement quand même hein, parce qu’à l’allure où la NBA va aujourd’hui, ça c’est un coup à aller chercher un contrat max dans deux ans.

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