Le show Terrance Ferguson a enfin eu lieu : 24 points pour le marsupial, 2 tomars venus de Neptune !
Le 04 janv. 2018 à 08:19 par Bastien Fontanieu
On l’attendait depuis longtemps, on a enfin pu l’avoir sous nos yeux. Fabuleux dunkeur et joueur de talent, Terrance Ferguson voulait juste une chance afin de s’exprimer sur la grande scène : le Staples Center a servi de théâtre pour le phénomène cette nuit.
S’il a passé la majeure partie de sa scolarité à être surnommé “2K“, ce n’est pas pour que dalle. Fruit d’une relation probable entre un trampoline et un cyborg, le bonhomme était drafté par le Thunder l’été dernier et on se demandait justement si Billy Donovan allait offrir quoi que ce soit à l’intéressé cette saison. Dans un effectif blindé, avec des objectifs précis et peu de place pour un rookie, compliqué à envisager. Ce qui se vérifiait d’ailleurs dans les premières décisions du management, Terrance passant rapidos par la G-League et traînant sur le banc d’OKC plutôt que de tabasser de l’arceau en claquettes. Cependant, pour fêter la nouvelle année et surtout profiter d’un potentiel blowout, le coach du Thunder décidait de titulariser Ferguson. Un passage du coq à l’âne comme dirait l’autre, sachant que le garçon n’avait même pas obtenu 20 minutes de jeu minimum sur les trois dernières semaines. Des miettes, envoyées ici ou là, mais aucune base suffisamment solide pour montrer quoi que ce soit. Une tendinite au genou imposant à Andre Roberson de cimenter ses briques sur le côté, l’opportunité se présentait enfin pour Ferg. Et malheureusement pour le matos des Lakers, c’est bien ce mercredi que Terrance déployait tout son jeu sans se poser de questions.
Pull-up à distance, qualités athlétiques folles, défense honnête, bonne adaptation au jeu des autres grands, et le tout ponctué par des contre-attaques saisissantes, ce qui devait simplement être une titularisation-test s’est en fait transformé en véritable show de la part du rookie. Bien évidemment, les membres habituels du cinq majeur étaient en transe devant le coup de chaud de leur rookie, lui qui faisait ses gammes dans l’ombre des géants. Mais en ayant rapidement géré les Lakers et avec une deuxième mi-temps ouverte à toute initiative, voir Ferguson activer le mode fuck this avait quelque chose de saisissant. 24 points, tous scorés après la pause, et à des pourcentages canons (9/12 dont 6/9 de loin), c’était la teuf pour “2K“. D’ailleurs, il n’aura pas fallu longtemps avant que certains comprennent justement que pouvait signifier ce surnom, le phénomène claquant deux énormes tomars avec une élévation et une facilité choquante. De quoi le revoir dans le cinq majeur du Thunder ? Peut-être bien, le temps que Roberson se remette sur pattes et qu’Alex Abrines se retrousse les manches. En tout cas, sur le papier, difficile de ne pas sourire chez les habitants d’OKC. Car dans la longue lignée des loulous bien draftés par Sam Presti, le CV était annoncé depuis le mois de juin dernier. Long, capable de sanctionner de loin, ultra-athlétique, peut s’adapter et a une belle marge de progression. Yep, on a vu tout ça ce soir, enfin !
Trop difficile de prendre une seule mi-temps, aussi folle soit-elle, pour avancer des conclusions hâtives. Terrance Ferguson a été opportuniste et a bien fait de l’être, maintenant il faudra confirmer en saisissant ses chances quand elles tombent sous son nez. Face aux Clippers cette nuit, par exemple ?
Terrance Ferguson scored all of his 24 PTS (6 3PM) in the second half for the @okcthunder!#ThunderUp pic.twitter.com/Iah0lTJgFw
— NBA (@NBA) 4 janvier 2018