Pour Miami, le principal est validé : survie en 2017 pour faire le run tant attendu en 2018

Le 27 déc. 2017 à 16:54 par Bastien Fontanieu

Miami Heat Pat Riley Dion Waiters
Source image : Montage TrashTalk

On en parlait avec insistance, ici. Bousculés sur leurs deux premiers mois de la régulière, les habitants de Miami devaient tenir bon jusqu’au changement d’année. Aux portes du nouvel an, le Heat peut souffler un coup avec un mini-sentiment de sérénité.

Ce fût troublant, irritant, parfois rassurant, mais aussi parfois chaotique. Dans cette campagne 2017-18 déjà bien entamée, les enfants d’Erik Spoelstra ont proposé un peu de tout, au fil des semaines. Des visages inquiétants, d’autres prometteurs, des rotations YOLO, des découvertes intéressantes, en fait il fallait un mousqueton et une corde bien solide pour passer cet automne au calme, en tant que fan du Heat. Cependant, la promesse d’un lendemain meilleur approche, et maintenant que le “pire” est passé on va peut-être pouvoir à nouveau s’éclater du côté de Miami. Non pas que la NBA soit une science infuse, avec des matchs aisés à remporter et des séries de succès prévisibles bien à l’avance. Les aléas sont nombreux, les blessures fatales, et la concurrence fait elle aussi son bout de chemin, ce qui peut changer le script et transformer un virage prometteur en un cauchemar longue-durée. Sauf qu’au petit jeu de celui qui doit survivre le plus longtemps avant de profiter de son calendrier et de ses joueurs, Spoelstra a effectué un travail des plus remarquables, bien que le bilan général ne fasse pas lever les foules. Dix-huit victoires pour seize défaites, comment parler de “remarquable” dans un cas pareil ? Lorsqu’on perd ses cadres et qu’on aborde de grosses équipes, voilà ce qui est remarquable. Jugez plutôt.

Warriors, Spurs, Celtics, Wolves, disparus du calendrier. Les matchs ont déjà été réglés, à l’année prochaine pour rediscuter. Raptors, Rockets et Cavs sont encore présents, dispatchés entre le début de nouvelle année et la toute fin de saison, mais quatre gros clients sont déjà out et c’est notamment les équipes de bas de tableau qui vont peupler le menu du Heat sur les prochaines semaines de compétition. Trois fois Brooklyn, deux fois les Hawks – Lakers – Magic – Charlotte, salez le tout avec un petit trio Dallas – Memphis – Phoenix. Est-ce que cela garantira 14 victoires les yeux fermés ? Absolument pas, c’est évident. Mais entre cet avantage de la future compétition, le nombre plus important de rencontres à domicile (26 sur 48) et des cadres qui ont tous dû s’absenter pour blessure jusqu’ici, on peut entrevoir l’avenir avec optimisme. Question Trivia, quels sont les trois joueurs ayant participé à toutes les rencontres du Heat cette saison ? Josh Richardson, Wayne Ellington et Kelly Olynyk. Quand vous avez Dion Waiters, Goran Dragic, Hassan Whiteside, James Johnson, Justise Winslow et même Tyler Johnson qui s’absentent, c’est tout de suite plus compliqué pour le coaching staff de Miami. Ce qui ne veut pas dire que soudainement les dieux de la santé vont bénir la franchise de Floride, mais le niveau de poisse a été assez impressionnant et Spoelstra est le premier à le savoir. L’entraîneur de Miami veut voir ce que ce groupe peut donner au complet, et pour une raison simple. Sur les 34 matchs joués cette saison, combien Erik a-t-il pu en aborder avec ses meilleurs joueurs présents ? Douze… douze seulement. Crée des résultats réguliers quand son roster change de gueule chaque soir, pas aisé comme concept.

S’il sera difficile voire quasiment impossible de reproduire la même vague de chaleur qui avait fait transpirer toute la NBA l’an dernier dès la nouvelle année, les fans du Heat peuvent être fiers de leur groupe et de leur coach. Être dans le Top 8 de sa conférence avec autant d’aléas n’était pas donné, maintenant à eux de se regrouper pour proposer encore mieux sur la deuxième partie de saison.

 


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