Les quatre visages de Kobe Bryant en quatre comparaisons actuelles : qui peut se rapprocher du Mamba ?

Le 18 déc. 2017 à 13:22 par Benoît Carlier

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Source image : montage YouTube

A l’occasion de la grande cérémonie hollywoodienne prévue aux alentours de 4 heures 30, cette nuit, revenons sur l’héritage que laissera Kobe Bryant en NBA. De ses plus gros coups de chaud à ses soirées en mode parpaings, on a tous quelque chose de Mamba.

# Le pyromane : Devin Booker

C’est la comparaison la plus évidente aujourd’hui. Arrière comme son idole, la jeune star des Suns est capable de prendre feu sur un terrain de basket. Très peu de joueurs peuvent se vanter d’être entrés in the zone, Bookie en a déjà fait l’expérience alors qu’il n’avait même pas l’âge de boire une bière dans un bar. Sa pointe à 70 points contre les Celtics la saison dernière ouvre des portes que l’on croyait refermées pour toujours. Adoubé par le Mamba en personne lors de leur dernière confrontation alors qu’il n’était que rookie, Devin Booker a accepté de reprendre le flambeau de l’un des joueurs les plus marquants de l’histoire. Il prend déjà plus de tirs que Kobe au même âge et on peut honnêtement le considérer comme le franchise player de Phoenix. Maintenant il s’agit d’emmener les Cactus aussi loin que la star de la soirée a hissé les Lakers.

Mention spéciale : Klay Thompson, parce que scorer 60 points en 29 minutes c’est vraiment Kobe.

# Le compétiteur : Russell Westbrook

Il y a beaucoup de similitudes entre Vino et le MVP en titre, mais c’est surtout cette mentalité de gagneur qui les rassemble. Une fois sur le parquet, seule la victoire compte. Capables de n’en faire qu’à leur tête pour mener leur équipe vers la win, ils n’ont aucune limite, les rendant parfois très difficiles à coacher. Mais que ce soit en prenant 35 tirs ou en délivrant 15 assists pour leurs coéquipiers, ils feront tout pour l’emporter. En défense aussi, ils fonctionnent tous les deux à l’envie et au challenge. Rien ne sert de se fatiguer contre un no-name mais ils feront ce qu’il faut pour se faire respecter face aux insolents ou aux All-Stars. Pour terminer le jeu des comparaisons, le Brodie a passé deux ans à prendre exemple sur Kobe lors de son passage à UCLA et on ressent cette inspiration et cette hargne dans le jeu du meneur du Thunder.

Mention spéciale : John Wall, parce qu’il a toujours besoin d’attention et de reconnaissance dans les médias.

# Le tuyau d’arrosage automatique : Dion Waiters

Si un joueur caractérise le mieux cet aspect de la personnalité du Mamba, c’est bien l’arrière de Miami. Qu’il soit à 100% au tir ou en négatif, Dion ne perd jamais confiance en lui. Une force qu’il partage avec Kobe depuis son plus jeune âge. Les soirs où ça ne veut pas, cela devient souvent un défaut aux yeux de leurs coéquipiers mais ces deux-là n’ont pas été programmés pour se résigner. Tant qu’ils auront des cartouches dans leur mitraillettes, ils continueront de tirer sans se soucier d’économiser les munitions. Sur 2K, le ballon givré leur donne encore plus envie de tenter leur chance pour tenter de le réchauffer. On pourra dire ce qu’on veut mais la NBA a besoin de joueurs comme eux pour prendre leurs responsabilités en toutes circonstances sans se chercher d’excuses si ça ne rentre pas dedans. On a déjà hâte d’être au dernier match de Dion Waiters pour le voir prendre 50 tirs comme Kobe l’avait fait.

Mention spéciale : J.R. Smith, parce qu’il vaut mieux prendre un tir que perdre la balle comme disait son père.

# Le chouchou du Staples Center : Lonzo Ball

Il est évidemment bien trop tôt pour savoir quel héritage laissera le rookie chez les Lakers ou dans la Ligue mais il y a forcément un rapprochement à faire avec l’ancien arrière. Sélectionné en deuxième position de la dernière Draft, Zo porte beaucoup d’espoirs sur ses frêles épaules alors que les Angelinos tankent terriblement depuis près de quatre ans pour obtenir ce choix. Enfant de la cité des Anges, il a grandi au rythme des titres de Kobe Bryant. Avant sa Draft, il ne se voyait nulle part ailleurs qu’aux Lakers et ces derniers lui ont fait confiance pour prendre les rênes de cette équipe. Déjà très médiatisé pour son jeune âge, il sait faire abstraction de la pression et continue d’avoir confiance dans son shoot malgré des critiques acerbes et des pourcentages de départementale. S’il corrige cet aspect de son jeu et reste loyal envers les Gens du Lac, il pourrait devenir le roi d’une ville où il est déjà adoré malgré tous ses défauts.

Mention spéciale : Kyle Kuzma, parce qu’il a déjà dîné avec Vino et qu’il pourrait être le steal de la Draft 2017, comme Kobe Bryant en 1996.

Les comparaisons valent ce qu’elles valent et il n’y aura jamais de nouveau Kobe. En vingt ans de carrière, le Black Mamba a surtout marqué des milliers de joueurs dont certains évoluent en NBA aujourd’hui. Que ce soit pour son mental ou sa loyauté, il y a beaucoup de choses à copier dans le jeu et la personnalité de Bryant. Devin Booker a le volant, à lui de nous montrer jusqu’où il veut aller.