DeMar DeRozan monte à 37 de température, Toronto s’impose à Utah : enfin un gros résultat…!
Le 04 nov. 2017 à 09:15 par Bastien Fontanieu
Enfin ! Enfin un gros match sur lequel se poser, après deux grosses semaines de compétition. DeMar DeRozan et ses potes se sont imposés à Utah cette nuit (109-100), on va pouvoir parler des Raptors.
On se posait la question hier soir. Mieux encore, on nous la posait pendant le Free Flow. Pourquoi ne parle-t-on absolument pas de Toronto sur ce début de saison ? Pourquoi, alors qu’un paquet d’autres équipes étaient déjà mises en avant ou en retrait, la troupe de Dwane Casey ne recevait rien d’autre qu’un pur silence radio ? L’explication, frustrante, était pourtant simple. Sans véritable succès marquant jusqu’ici, hormis un beau déplacement à Portland, les Raptors étaient trop discrets. Des matchs tendus, perdus, et des matchs à gagner, gagnés. Rien de plus chiant que cela, sachant que les quelques main events proposés étaient particulièrement chauds : déplacement à Golden State, déplacement à San Antonio, déplacement à Denver, défaite, défaite et défaite. Difficile de se toucher sur autre chose, donc, puisque les victoires de Toronto avaient eu lieu face à des équipes clairement moins fortes sur le papier. Les Bulls, les Sixers sans Embiid, les Lakers, clairement pas de quoi en faire un sirop d’érable. Belle victoire chez les Blazers, encore une fois, mais le roadtrip des Canadiens était bloqué entre décevant et juste normal. Pas d’exploit, pas de folie, juste un roadtrip à gérer au minimum avant de rentrer au bercail. Ce que les Raptors ont fait, en s’offrant tout de même un beau cadeau à l’aéroport.
Taper Utah, à Salt Lake City ? Personne ne l’avait fait jusqu’ici. Le Thunder, les Nuggets, les Blazers, les Mavs et les Lakers s’étaient tous ramassés la gueule chez Rudy, sauf que cette fois Toronto a dit stop. On a pas envie de tomber dans le même piège, on va attaquer intelligemment et pousser le Jazz à produire beaucoup de scoring. Ce que, justement, cette équipe n’aime pas trop faire. Parfait dans le troisième quart, le groupe de Jonas Valanciunas faisait le job sans en faire une tonne, juste la sensation d’être là pour l’avoir mérité et aller chercher la gagne comme des grands. Des jumpers avec la faute d’un DeMar DeRozan monstrueux (37 points), Kyle Lowry qui se blesse au menton mais revient bien, Norman Powell et Pascal Siakam qui mettent les formes, et vous vous retrouvez avec un match “à la Toronto.” C’est-à-dire ? Offensif, en partageant la balle, sans la pression adverse et surtout sans être attendu. La fin du roadtrip, tout simplement. Maintenant, il faudra assurer à domicile avec trois matchs à ne pas perdre, et un nouveau roadtrip qui bouclera un début de saison mouvementé pour les Raptors.
Prochain match ? Tiens tiens, justement. Ce dimanche contre Washington, à Toronto. Gros test réussi ou gros choke garanti ? Rendez-vous demain pour le savoir.