Joe Johnson absent 2 semaines pour soigner son poignet : c’est ce qui arrive quand on recompte ses billets à la main
Le 02 nov. 2017 à 10:27 par Benoît Carlier
A 36 ans, Joe Johnson a retrouvé un peu de calme et de sérénité à Salt Lake City depuis un an. Légèrement en deçà de ses standards cette saison, il souffre du tendon du poignet droit et sera indisponible lors des deux prochaines semaines.
Son salaire n’est plus aussi indécent qu’à Brooklyn, mais il peut toujours se fatiguer le poignet à force de recompter les liasses de billets. A 10 millions de dollars la saison, l’ancien braqueur des Nets est aujourd’hui dans la moyenne de la Ligue où les contrats se sont envolés depuis deux ans. Sur le parquet, il apporte toujours cette menace extérieure et ce sang-froid pour gérer les possessions dans les fins de match serrées. Les Clippers pourront très bien en témoigner. Il a réalisé de bons Playoffs dans ce nouveau rôle sur-mesure d’ailier-fort fuyant qui lui a été confié par Quin Snyder. Joe Joe, c’est un doux mélange d’expérience et de grosse brouette qui lui permet de toujours jouer en mode entraînement, quel que soit l’enjeu du match qu’il est en train de disputer ou le nombre de zéros présents sur son chèque. Malheureusement, le fouetté de poignet était un peu moins bon depuis le début de la saison (39,1% au tir, 11,8% du parking) et une IRM a dévoilé une instabilité au niveau du tendon de l’articulation droite suite à la victoire contre les Mavericks ce lundi. Le sniper sera réévalué dans deux semaines pour savoir s’il peut revenir sur les parquets.
Auteur de 6,3 points, 2,7 rebonds et 1,6 passe en 19 minutes cette saison, son absence devrait profiter à Jonas Jerebko arrivé en provenance de Boston cet été. C’est une mauvaise nouvelle pour le Jazz qui peine à trouver des joueurs pour faire monter le score au tableau d’affichage. Seconde meilleure défense de la Ligue avec 94,4 points encaissés par match, c’est plus compliqué en attaque où personne ne tire vraiment son épingle du jeu (28ème avec 97,8 points de moyenne). Rudy Gobert que l’on attendait un peu plus présent dans la raquette adverse prouve qu’il n’est pas encore un pivot ultradominant balle en main alors que Rodney Hood peine également à atteindre les hauteurs qu’on lui prédisait même si son nombre de minutes est limité pour le moment. Utah compte donc sur ces quelques jours de repos pour que Joe la gâchette retrouve le mojo et vienne assurer le scoring en sortie de banc. Défendre c’est bien, mais il faut quand même marquer pour gagner.
Parmi les vétérans du groupe dans l’Utah, Joe Johnson n’a pas pris sa saison par le bon bout, la faute sûrement à une articulation un peu enrayée. Le temps de remettre un peu d’huile et le sniper sera de nouveau sur pied pour alimenter le score de son équipe. Le Jazz en a besoin.
Source texte : AP via NBC Sports