Et si la NBA d’aujourd’hui récupérait le jeu des années 80 : un vrai All-Star Game
Le 20 oct. 2017 à 22:57 par Bastien Fontanieu
Les années 80, c’était la belle époque. Celtics versus Lakers, Walkman versus Rollerblade, veste en cuir versus moustache, on vivait quasiment sur une autre planète. Cet univers parallèle revient justement en force de nos jours, bien aidé par le look des athlètes mais aussi par le succès de la série Netflix “Stranger Things”. Avec la saison 2 qui revient le 27 octobre, TrashTalk vous propose un court voyage dans la machine à remonter le temps. Histoire de vérifier si le basket actuel a quoi que ce soit à envier à celui des années 80. Gants en cuir, banane autour de la hanche, c’est l’heure de revisiter les 80’s.
Il fût un temps où participer au All-Star Game voulait dire quelque chose. Il fût un temps où se faire sélectionner par les fans ou par qui que ce soit d’autre était mérité, pas négocié avec des vidéos envoyées au public. Il fût un temps où on disait avec fierté qu’on défendait dur à l’Est, ou qu’on shootait bien à l’Ouest. Aujourd’hui ? Le All-Star Game est devenu une énorme blague, même si la Ligue tente de retrouver un peu de son âme d’antan avec de nouveaux concepts avancés. Les plus grands joueurs prennent ce rendez-vous pour une immense thalassothérapie en plein milieu de saison, alors qu’un paquet de spectateur aimerait voir du basket engagé. Alors on peut comprendre les histoires de sponsors, de fatigue, etc… Mais Jordan et Wilkins se défoncaient le samedi au Dunk Contest et remettaient ça le lendemain au All-Star Game. Pour se charrier, il fallait posséder les bragging rights, le droit de se la péter en gros. Cela passait notamment par des capitaines qui donnaient le ton. Alors qu’aujourd’hui ? Stephen Curry s’allonge au sol en pleine rencontre, LeBron James s’allonge sur le banc, le public s’allonge dans son lit. S’il fallait changer une règle quelconque en se basant sur l’ambiance des années 80, on imposerait aux plus grandes stars de se donner vraiment, sous peine de se faire suspendre pendant plusieurs matchs. Des milliers de jeunes basketteurs te regardes et tu fais le pitre ? Pas vraiment le genre de monde qu’on aime, comme une soudaine envie de changer d’univers.