Ben Simmons assure son premier match de pré-saison : 6 points, 9 passes, un rythme de jeu saisissant
Le 05 oct. 2017 à 08:34 par Bastien Fontanieu
Chaque rookie faisant son entrée en ce moment, c’était au tour de Ben Simmons de réaliser ses débuts au Wells Fargo Center de Philadelphie : en duo avec Markelle Fultz, l’Australien a assuré sa partie du job.
Le numéro 1 de Draft 2017 et le numéro 1 de Draft 2016 ? Pas la même hype, pas les mêmes joueurs, pas les mêmes productions hier soir. Mais, mais, mais, la même conclusion, comme pour toutes ces rencontres de début octobre qui permettent à chacun de retrouver son rythme : patience, surtout avec les rookies. Si Fultz a eu un peu plus de mal en terminant sa partie à 4 points (2/13 au tir), il a tout de même montré des bases de fondamentaux qui séduisent dans son jeu. Des placements intéressants, une agressivité naturelle, manque plus qu’à affiner les choix offensifs, trouver ses repères dans cette jungle qu’est la NBA, et tout ira comme sur des roulettes. Par contre… Ben Simmons…
Ben Simmons…
Si apparemment, certains ont été “déçus” de voir le rookie ne tirer qu’à 2/8, que dire du reste ? Fabuleux au rebond et en transition, le point-forward a immédiatement montré que sa simple présence augmenterait drastiquement le rythme de jeu des Sixers cette saison. Une putain de Ferrari, qui foncera dès que possible afin de mettre la pression sur ses défenseurs adverses et permettre à son équipe de gratter des points aisés. Rien qu’hier soir, sur quelques séquences impressionnantes, Simmons fonçait épaule baissée dans le tas et nous réservait des improvisations de premier choix : caviar pour Richaun Holmes, finition main droite ou main gauche, une sorte de freak qui donne l’impression d’avoir été là depuis quelques années. Encore une fois, pré-saison oblige, on verra ce que cela va donner par la suite. Mais que Ben soit perdu sur les parquets ? Il n’en fût point question. Et pour des snipers comme Robert Covington ou J.J Redick qui ont pu artiller à distance sur des caviars de leur rookie, avoir un tel joueur pour créer des espaces peut vite représenter un orgasme quotidien. On attendra la confirmation dans les jours à venir, mais c’est plus que validé, dans l’ensemble, pour la première de Simmons.
Allez, 6 points, 7 rebonds et 9 passes ? Que les statistiques ravitaillent certains, pendant qu’on regardera plutôt en boucle l’impact réel et inquantifiable sur le jeu : Ben Simmons est prêt, et nous pas vraiment.