Milos Teodosic commence ses grigris aux Clippers : 8 caviars dont quelques pépites pour ses débuts

Le 02 oct. 2017 à 08:19 par Bastien Fontanieu

Milos Teodosic

On l’attendait au tournant, pour ce tout premier match de pré-saison. Un enjeu proche de zéro, mais un décrassage fondamental, Milos Teodosic a montré aux fans des Clippers que cette année pourrait être fun.

C’est ce qu’on envisageait, déjà, depuis quelques semaines. Au niveau de la rotation de ce bon Doc Rivers, on hésitait clairement à voir le meneur serbe intégrer le clan des titulaires d’entrée. Déjà parce que le Doc est un génie, mais ensuite parce que le copain avec lequel Pat Beverley devait jouer n’était pas si évident que cela dans le cinq majeur. Pour la rentrée des Clippers, c’est Austin Rivers qui a eu droit à son spot à l’entre-deux, Milos devant attendre gentiment sur le côté pour ensuite rentrer en jeu. Mais une fois que Teodosic a foulé le parquet et pu jouer avec ses coéquipiers… la magie du playmaker a commencé à opérer. Rien de nouveau, dans le sens où ceux qui connaissent la bête ricaneront en voyant le sens d’improvisation de Milos, mais quelque part rassurant en voyant que le rythme uptempo des Clippers pourrait clairement aller dans le sens du meneur.

Pas un seul panier rentré, 0/3 du parking et 0/5 en tout, et pourtant. Et pourtant, dans la création, dans le jeu, dans l’empreinte posée sur ses 25 minutes de présence, Teodosic était inévitable. Quelques premières connexions avec DeAndre Jordan, de belles rotations pour Danilo Gallinari : les prémices d’une fluidité long-terme pour Milos et les Clippers ? En tout cas, pour sa première, le “rookie” a régalé. Comme prévu, quelque part. C’est à partir de mi-octobre que les vraies questions se poseront, notamment sur les capacités défensives du vétéran face aux monstres du circuit, voir comment Doc Rivers l’utilise, et si le money-time demandera sa présence plutôt que celle d’Austin le fiston du coach. On sait que ce dernier a droit à quelques avantages, entre nous, mais ne mélangeons pas les torchons et les serviettes : Milos a un Rivers dans chaque orteil lorsqu’il est question de playmaking. On suivra donc tout ça de très près, mais en attendant… showtime.


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