Les salaires des Lakers pour la saison 2017-18 : on prépare sereinement un été 2018 brû-lant
Le 23 sept. 2017 à 15:26 par Giovanni Marriette
A ceux qui voulaient tirer des conclusions sur la free agency des Lakers, on vous renvoie directement à l’article 822-4 de la loi LeBron, qui stipule que toutes les opérations établies depuis deux ans sont en fait un apéritif à la free agency 2018. LeBron James évidemment, Paul George, Russell Westbrook, Dwyane Wade, Carmelo Anthony, Chris Paul, Floyd Mayweather ou encore Neymar, on ne compte plus les noms cochés sur la liste de Magic pour l’été prochain… On y va donc doucement cette année, la majorité des mecs n’est là que pour un an et vous comprenez maintenant pourquoi.
Situation financière par rapport au cap
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 99,093,000$ cette année.
- Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 119,066,000$ cette année.
- Avec 107,159,677$ prévus contractuellement cette saison, les Lakers ont déjà bien dépassé le plafond autorisé mais restent bien en-dessous de la Luxury Tax. De toute façon, la majorité des contrats aura disparu dans un an. On en reparle en 2019, quand LaVar Ball exigera un contrat max pour son fils.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 5
- Luol Deng
- Jordan Clarkson
- Lonzo Ball
- Kyle Kuzma
- Josh Hart
- De la flexibilité et encore de la flexibilité pour aborder l’été 2018 avec le moins de contraintes possibles.
Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison
- Kentavious Caldwell-Pope : KCP a beau avoir déçu la saison dernière (un mal très “Pistons”), le voilà néanmoins auréolé d’un petit contrat à 18 millions la saison. Un an (ah bon ? Les Lakers ne comptent pas en faire un franchise player ?) pour montrer qu’il peut être un leader en défense (on le sait) comme en attaque (on le pense) et l’ancien arrière de Detroit pourra tranquillement aller courir les gros chèques dans une franchise qui le veut vraiment. Marche aussi avec Brook Lopez, le côté gitan en plus.
- Luol Deng : quand il te reste 53 millions à toucher et que tu tournes autour des 10 points de moyenne, on peut dire que t’es dans une situation intéressante. Loin de nous l’idée de tailler l’ailier des Lakers vu la carrière plus que solide offerte jusque-là, mais la situation contractuelle du bonhomme en 2017 peut faire sourire. L’ancien joueur des Bulls sera cette année l’éducateur le mieux payé de la Ligue, en espérant qu’il prenne un peu de plaisir quand même.
- Julius Randle : il est temps pour Julius Randle de montrer qu’il est capable d’être plus que la troisième ou quatrième option offensive d’une équipe qui racle les fonds de tiroirs. Bénéficiant d’une qualifying offer pour 2018-2019, César devra taper dans l’œil de la NBA car le déménagement parait inévitable l’été prochain. Son sort est entre ses mains, c’est le moment de se bouger.
Une saison de transition, des contrats d’un an pour préparer le terrain avant d’aller mettre du GHB dans le verre de LeBron. Voilà ce qu’il faut retenir de l’état des finances des Lakers. On espère juste que Magic n’ira pas frapper lui-même chez ses proies, on a dit que c’était interdit…