DeMarcus Cousins, toujours aussi méfiant des arbitres : pas demain qu’il sera mieux traité
Le 13 août 2017 à 17:42 par Bastien Fontanieu
Ce qui est agréable en été, c’est qu’on entend plus aucun coup de sifflet. Un paradis sonore pour DeMarcus Cousins, qui ne peut s’empêcher d’être méfiant avec les arbitres de la saison à venir.
Pas sûr que les derniers propos du pivot chez Complex changent son image auprès des hommes aux sifflets. Déjà particulièrement bien placé dans leur viseur, Boogie est à la fois une victime et le fournisseur de fouet, comme il le montre ci-dessous. Un grand enfant qui dit tout haut ce qu’il pense tout bas et qui n’en a rien à foutre des répercussions. Sauf que dans le clan des arbitres, on retient tous les petits détails de chaque joueur et un athlète peut vite se retrouver visé par certains coups de sifflets. Les matchs à Sacramento puis à New Orleans ont donc montré des finish parfois déprimants, avec un Cousins laissant ses émotions prendre le dessus et les arbitres le tacler avec une ou deux techniques. Nouveau record personnel avec 18 fautes techniques la saison passée, peut mieux faire comme dirait l’autre. Certes, il sera difficile pour DMC d’atteindre la vingtaine quand on voit les nouvelles restrictions imposées par la NBA, mais encore une fois, le bonhomme est plutôt du genre à s’en branler, en toute honnêteté. Et quand on lui a demandé ce qu’il pensait du traitement qui lui était réservé, la réponse donnée fût celle attendue : honnête, piquante, sans penser à la suite. Du Boogie dans le texte.
Complex : Je voulais te demander ton avis sur un sujet, est-ce que tu ressens qu’au fil des années le traitement proposé par les arbitres est devenu plus juste ?
DMC : Juste pour qui ?
Complex : Juste pour toi.
DMC : CLAIREMENT pas.
Complex : Tu penses même qu’avec les nouveaux arbitres qui arrivent et les anciens qui s’en vont, ils te regardent encore de la même façon ?
DMC : Ils ne font que se transmettre les instructions.
Complex : Le point positif, c’est que tu pourras pas battre le record de fautes techniques en saison tenu par Rasheed Wallace.
DMC : Voilà ce qu’il y a de positif. Et ce n’est même pas mon objectif de toute façon, donc soyons clair là-dessus.
Tu peux y aller, personne n’ira toucher les 41 fautes techniques du Sheed en 2001. Même brûler un arbitre dans un parking et envoyer un banc dans le public ne suffira pas pour atteindre cette barre légendaire. Mais cela tombe bien, DeMarcus n’a pas envie de tout ça. Ce qu’il veut, c’est enfin découvrir les Playoffs, mûrir dans son jeu et exploser sa dernière année de contrat. Car on parle bien d’un géant devant négocier le plus gros contrat possible, et ce n’est pas avec une saison de merde basée sur une tonne de controverses qu’il obtiendra quoi que ce soit. Par contre, mener les Pelicans dans le Top 8 de l’Ouest avec Anthony Davis, descendre sous la barre des 15 tech et prendre des photos avec des bébés, ça on valide. Un talent immense mais dans un crâne bordélique, Cousins est cette énigme de notre génération qui pourrait détruire tout le monde. Sauf que pour ce faire, il faut un poil de sérieux et de self-control, ce que DMC ne semble pas encore avoir en stock. Allez, on se retrouve en octobre. Objectif ? Quatre techs avant de démarrer novembre.
Quatorze puis dix-sept puis dix-huit techniques sur ces trois dernières saisons, on veut la vingtaine. Lui seul peut y arriver.
Source : Complex