Quand Larry Bird pariait 20$ avec un membre du staff des Knicks et les gagnait… dans le money-time

Le 08 août 2017 à 06:36 par Bastien Fontanieu

Larry Bird
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Des anecdotes sur Larry Bird, on en trouve par dizaines tant le sniper formé dans l’Indiana a bousculé la NBA pendant sa carrière. Mais quand on creuse, on en trouve toujours des nouvelles…

Et quand on a ses anciens coéquipiers pour aider à faire les mises à jour, c’est tout de suite beaucoup plus pratique. Toc toc, voilà Danny Ainge, qui était sur le Dan Patrick Show récemment et s’était déjà exprimé sur les comparaisons entre Bird et LeBron. Présent aux côtés du numéro 33 pendant la plupart de ses légendaires aventures, Ainge envoyait des tartes à ses adversaires mais il était aussi le compagnon de trashtalking de Larry. Un trio mythique entre lui, Danny et Kevin McHale, qui permettait au trident de jouer chaque rencontre avec une confiance absolue en ses capacités. Cela tombe bien, la dernière petite histoire est directement liée à cette foi absurde de Bird envers son poignet, quitte à se faire plaisir en toute fin de rencontre. Comme ce soir-là contre New York, durant lequel le numéro 33 oubliera presque un pari d’avant-match avec l’adversaire, avant de se reprendre comme si de rien n’était… en plein money-time. Déjà qu’un bet sur la rencontre est assez gonflé, alors faire des updates en plein match serré, c’est au-dessus de tout.

Il y a une histoire qu’on ne raconte pas très souvent. Larry avait fait un pari avec un des gars du staff des Knicks. Bird et moi étions en train de tirer à trois-points avant le match, et ce gars vient le voir en lui disant, “je te parie 20$ que t’es pas capable d’en mettre un comme ça avec la planche, pendant la rencontre.” Donc Larry dit évidemment qu’il est partant pour le pari. Le match commence, on prend 20 points d’avance, on arrive au dernier quart-temps et notre banc rentre sur le terrain. Sauf que l’écart se réduit petit à petit, même si on a encore le match en main. Et le type du staff des Knicks me regarde et me dit d’appeler Larry.

Les deux se regardent et l’autre lui fait un geste pour lui indiquer qu’il lui doit 20$, vu que Bird n’a pas rentré de trois-points avec la planche. Et là, Larry répond, “merde, j’arrive pas à croire que j’ai pu oublier un tel truc !” Il est furieux, sur le banc. Mais pendant ce temps-là, l’écart est passé à seulement 7 points, donc K.C. Jones décide de faire entrer les titulaires sur le terrain. Et sur les deux-trois possessions suivantes… Larry prend un shoot quasiment dans le corner, et le rentre avec la planche. Alors qu’on est en pleine fin de match ! Et que c’est serré ! Autant avec 20 points d’avance je peux comprendre, autant là c’était incroyable. Il y a tellement d’histoire sur son immense confiance en ses capacités. Il faisait davantage attention à ces 20$ qu’au match en lui-même.

Par ici les sous, les bons comptes font les bons ennemis comme on dit chez les pros. Des histoires comme celle-ci, combien Larry Bird en a créé autour de lui ? Le concours de trois-points avec l’entrée dans le vestiaire avant l’événement, en demandant qui va terminer deuxième derrière lui. Le tir de la gagne sur la tête de Xavier McDaniel, en lui indiquant précisément où il va se placer, ce qu’il va faire, et qu’il ne pourra rien tenter afin de l’empêcher de marquer. Les sessions blabla avec Chuck Person, les Pistons, les Lakers, des leçons données au poste ou à l’extérieur. Membre de la royauté du trashtalking, Larry Legend continue encore à fournir des anecdotes, même plus de 20 ans après sa retraite. Qu’est-ce qui se serait passé s’il avait joué à notre époque, avec les réseaux sociaux qui ne laissent rien de côté….

Faire un pari avec un fan avant un match. Faire un pari avec un fan avant un match, et le remporter. Faire un pari avec un fan avant un match, et le remporter sans broncher. Faire un pari avec un fan avant un match, se rendre compte qu’on l’a oublié, et finir par le remporter dans le money-time. Plus c’était chaud, plus Larry Legend régalait.

Source : Dan Patrick Show


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