Kevin Séraphin prêt pour l’Euro : “envie de tout casser, prêt à tout donner”… c’est beau, on dirait du Johnny

Le 01 août 2017 à 08:44 par Giovanni Marriette

Kevin Seraphin
Source image : Instagram

Une fois n’est pas coutume, notre star du jour s’appelle… Kevin Séraphin. Bien malgré lui tout d’abord, du fait de son départ forcé d’Indianapolis, mais finalement le pivot guyanais nous aura redonné le sourire en lâchant quelques mots au journal L’Équipe concernant ses ambitions avec l’Équipe de France pour le prochain Euro.

Et on peut le dire, on préfère largement entendre Kevinou causer des Bleus plutôt que de le voir retransmettre l’intégralité de ses parties de ping-pong sur Instagram. On n’a rien contre Jean-Philippe Gatien hein, ni contre Kevin d’ailleurs, mais on préfère tout simplement quand ça parle basket. Et du basket, Kev’ va pouvoir en bouffer et nous en filer tout le mois de septembre, compte tenu des absences en masse dans la raquette des Bleus (Gobert, Mahinmi, probablement Fall), lui conférant presque automatiquement un rôle de… leader. Boris Diaw et Joffrey Lauvergne sont intouchables, Kim Tillie est plus que logique, reste donc une ou deux places pour un grand et la présence de Seraphin n’aurait rien d’infamante compte tenu de ses prestations avec les Bleus par le passé ou même de son honnête carrière NBA. Bref, le désormais ancien joueur des Pacers est donc passé au micro hier soir pour évoquer le prochain Euro et le moins que l’on puisse dire c’est que le gars a l’air fin motivé. Ça fait plaisiiiiiir !

Ça fait quand même quatre ans que je ne suis pas revenu avec le groupe, mais c’est comme si je n’étais jamais parti. C’est une équipe totalement différente et c’est vrai que c’est plus facile pour s’intégrer. Je suis là pour le groupe, prêt à tout donner et vraiment motivé. J’ai clairement envie de tout casser.

J’espère qu’il (Vincent Collet, ndlr) me donnera ma chance. J’aurais préféré gagner ma place à la régulière mais c’est vrai que j’aurai une grosse carte à jouer. En 2013, j’avais refusé la sélection à cause de mon équipe, Washington. L’année suivante, pour la Coupe du monde, j’étais blessé. Vincent a ensuite pris d’autres directions, ce qui est totalement compréhensible. Le retour en équipe de France, je ne peux pas louper. Ça fait deux ans que je me tiens prêt.

La première fois que je suis venu, j’avais 22 ans. Aujourd’hui, j’en ai 27. Je suis un autre joueur, vachement plus mur. Je peux apporter mon physique, mes qualités athlétiques, et mon intelligence de jeu a beaucoup progressé. Tout dépendra de ce que Vincent attend de moi.

Et en réponse à Pau Gasol, qui a déclaré récemment que la France ne faisait pas partie des favoris pour l’Euro :

Retraites ou pas, forfaits ou pas, on fait toujours partie des meilleures équipes d’Europe. Pour moi, c’est demi-finales minimum. Il ne faut pas oublier que la France est le pays européen qui place le plus de joueurs en NBA. On a beaucoup de joueurs très talentueux, beaucoup aussi qui évoluent en Euroligue. Je trouve qu’on a vraiment beaucoup de potentiel, et de joueurs intelligents. Tout le monde connaît son rôle, tout le monde sait où est sa place. A partir de là, je ne vois pas pourquoi la mayonnaise ne prendrait pas.

On rappelle que comme chaque année, insulter Pau Gasol et ses teammates de la Roja deviendra un sport national à part entière, en toute amitié bien sûr.

Les choses semblent claires, Kevin Séraphin est surmotivé à l’idée de disputer cet Eurobasket 2017. Un mal pour un bien ? Son éviction des Pacers sera peut-être une motivation supplémentaire pour montrer au monde ses skills, et pourquoi pas gratter dans la foulée un nouveau contrat en NBA. Mais pour l’instant focus sur les Bleus, avec un gros rôle à jouer pour Kéké. Allez Kéké ! Allez Kékéééééé !

Source : L’Équipe


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